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jeudi 13 octobre 2016 | By: Mickaelus

Louis de Bourbon, duc d'Anjou : anniversaire du sacre de Louis le Pieux, le 5 octobre 816

Secrétariat de Monseigneur le Duc d'Anjou



Réception lors de la pose de la plaque
Commémorant les 31 sacres de la Cathédrale de Reims
Samedi 8 octobre 2016


Excellence (1)
Monsieur le Député-Maire (2)
Monsieur le Sénateur (3)
Cher Professeur (4)
Messieurs les Présidents (5)
Mesdames et Messieurs les Professeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis

Certes le lieu n’est pas propice à un long discours, mais il m’appartient, comme Chef de la Maison de
Bourbon, à ce titre héritier et successeur des Rois de France, de m’exprimer au moment où un acte important vient d’avoir lieu dans la Cathédrale de Reims avec la pose de la plaque des 31 sacres.

Mes premiers mots vont au Professeur Patrick Demouy puisque, si nous avons été réunis aujourd’hui, avec M. le Député-Maire, avec son Excellence l’Archevêque de Reims, c’est grâce à son heureuse initiative. Ainsi, je lui adresse tous mes remerciements. Il est devenu, au fil du temps un des spécialistes des sacres, et par son énergie et sa force de conviction, il a groupé autour de lui à la fois les autorités religieuses et civiles, les chercheurs universitaires et les associations fidèles à défendre la mémoire de la Cathédrale et plus largement celle de notre histoire commune.

Mes remerciements s’adressent aussi à l’Association des Amis de la Cathédrale et à son Président Monsieur Bernard Poret. Ils ont été pour beaucoup dans la réalisation de cette plaque, soutenue par le mécénat, que je salue, de l’Institut de la Maison de Bourbon. Les uns et les autres ont concilié les intérêts des diverses autorités, l’Archevêché, le clergé de la Cathédrale, les Monuments historiques.




Ainsi une plaque est installée dans la cathédrale pour commémorer les 31 sacres qui, depuis celui de Louis le Pieux, il y a 1200 ans, y ont été célébrés et notamment ceux des capétiens. Plusieurs fois par siècle cette cathédrale retrouvait la solennité des sacres, véritable colonne vertébrale de la royauté. En effet si le règne du roi commençait à la mort de son prédécesseur, seul, le sacre lui conférait cette dimension supérieure qui faisait de la royauté française un pouvoir différent des autres.

Par le sacre, le divin et l’humain, se conjuguaient pour permettre au roi d’exercer sa mission au service du bien commun. La dureté du pouvoir des hommes se trouvait compensée par la charité du prince chrétien. Les promesses du sacre obligeaient le roi à tendre aussi vers la sainteté. Si Saint Louis en fut le modèle, tous les rois savaient qu’ils devaient se rapprocher de cet exemple.

La ville de Reims demeure profondément marquée par ce rôle unique qu’elle eut dans l’histoire de notre pays. Et si quelques sacres eurent lieu ailleurs, c’est bien ici que la symbolique demeure la plus forte. Bien évidemment la ville le doit au baptême de Clovis qui en fut le théâtre à l’aube de la royauté franque puis aux sacres et notamment au premier. Le colloque qui se tiendra cet après-midi aidera à le comprendre et je remercie vivement ceux qui présenteront leurs recherches.

Je me souviens de ma venue ici en 1996 et du privilège qui m’avait été donné de pouvoir tenir dans mes mains les restes de la Sainte Ampoule, conservant le Saint Chrême, miraculeusement conservée à l’Archevêché après qu’elle ait été profanée lors des journées révolutionnaires qui ensanglantèrent la ville.

Oui, Reims s’inscrit dans une lignée de l’histoire de France qui peut paraître parfois si inactuelle, où se côtoient Clovis, Louis le Pieux, Saint Louis, Jeanne d’Arc, où le toucher des malades le jour des sacres avait tant d’importance pour les présents, en un mot la lignée de tout ce qui a permis à la
France de mériter le nom de fille aînée de l’Église.

Mais au-delà, il y a le message si actuel de l’appel à la transcendance. A force de privilégier le matériel, le présent, une certaine facilité nimbée dans le cynisme et le scepticisme, nos sociétés ont perdu beaucoup. Perte de repères, de sens, jeunes plus ou moins déboussolés prêts à se jeter dans les mirages et craignant l’avenir. Le sacre nous rappelle l’autre versant du pouvoir, celui du bien commun et du don, celui de quelque chose qui nous dépasse et nous force à nous élever. Tel est bien le message d’espoir que nous retenons car il ouvre sur demain.

Puissent Notre Dame, Saint Louis et tous les saints, à travers toutes les prières qui durant des siècles et des siècles, ont accompagné les sacres, protéger la France et la maintenir dans sa tradition.

Merci de m’avoir écouté.

Louis, duc d’Anjou



1. Mgr Jordan, Archevêque de Reims
2. Arnaud Robinet
3. Jean-Baptiste Lemoyne
4. Patrick Demouy
5. De l’association des Amis de la Cathédrale, de l’Institut de la Maison de Bourbon






A Reims, 1200e anniversaire du sacre de Louis le Pieux

Ce 8 octobre 2016, la Société des Amis de la Cathédrale de Reims avait organisé la célébration du 1200e anniversaire du 1er sacre à Reims, celui de Louis le Pieux par le pape Étienne IV, le 5 octobre 816.

La célébration débutait par l'inauguration de la plaque commémorant les 31 sacres de rois de France qui se sont déroulés à Reims, une plaque offerte par la Société des Amis de la Cathédrale de Reims et
l'Institut de la Maison de Bourbon.

Monseigneur le Prince Louis, S. Exc. Monseigneur Thierry Jordan, archevêque de Reims, M. Arnaud Robinet, député-maire de Reims, M. Bernard Poret, président de la Société des Amis de la Cathédrale de Reims, honoraient de leur présence la cérémonie.

Mgr le Prince Louis arrivait avec M. Arnaud Robinet, qui, auparavant, l'avait reçu en mairie où avait eu lieu un échange de cadeaux. Le Prince avait remis au Maire une médaille de saint Louis.

-> Lire la suite du compte-rendu sur le site de l'Institut de la Maison de Bourbon 

mardi 6 septembre 2016 | By: Mickaelus

Louis de Bourbon, duc d'Anjou : déclaration de la saint Louis (25 août)




Secrétariat de Monseigneur le Duc d'Anjou



Mes chers compatriotes,

La date du 25 août, fête de la Saint-Louis, mon aïeul et mon saint patron et aussi le modèle largement reconnu de la sagesse en politique, m’offre l’occasion de m’exprimer. Je n’ai pas voulu le faire au moment où les dramatiques évènements de l’été se sont produits car ma voix aurait peu apporté à ce qui fut dit alors. La compassion devant les victimes s’imposait et continue à s’imposer car les conséquences de ces attaques barbares sont loin d’être terminées ; les encouragements aux forces de sécurité et de secours ou aux équipes de soins s’imposaient elles-aussi et s’imposent encore devant l’ampleur du mal. Mais au-delà ? Que pouvait-on dire devant l’horreur des actes commis ? Les assassinats aussi monstrueux que lâches, d’êtres innocents, n’ont jamais aucune justification et les commettre au nom d’une religion encore moins. Fanatisme et politique n’ont jamais fait bon ménage. L’histoire nous le rappelle.

Or c’est justement au nom de l’histoire, mais sans nostalgie et dans un souci d’avenir meilleur, que je peux apporter quelque chose, au moment où la France, mon pays, subit une grave crise. Il me semble que les seuls remèdes politiques habituels ne suffiront pas à conjurer les dégâts et la profondeur du mal. Vu avec le recul des siècles et surtout l’expérience que cela donne, le mal qui atteint la France me parait double. Il y a d’abord une guerre de civilisation, déclarée par un ennemi plus ou moins visible et insidieux, et que désormais les gouvernants semblent enfin désigner par son nom mais, surtout, une très profonde et grave crise morale ou d’identité, sorte de cancer de l’intérieur qui nous affaiblit tout autant, peut-être même davantage, que l’ennemi désigné.

De la guerre qui est menée à la France, à l’Europe, à la Chrétienté, que dire ? Accepter de mettre un nom sur les choses et donc les qualifier est déjà le meilleur moyen pour combattre. L’ennemi identifié, Il s’agit de concevoir et de mettre en œuvre une politique étrangère et une politique intérieure qui répondent aux intérêts de la France et de l’Europe chrétienne dont nous sommes solidaires. Il s’agit ensuite d’avoir une stratégie et une tactique. Je ne doute pas que l’une et l’autre soient à la portée de nos gouvernants quels qu’ils fussent, s’ils acceptent de se remettre en cause, de se donner les moyens de la lutte et de faire confiance aux spécialistes. Faire parler la raison plus que le sentiment et l’idéologie. La France a toujours su mener les combats, ses forces armées sont reconnues par tous et partout, et le pays entier trouvera l’énergie nécessaire pour les soutenir. Déjà, force est de constater que de saines réactions ont commencé à apparaître.

La crise morale est plus grave. Les causes internes sont toujours plus complexes à combattre que les ennemis déclarés. Elles le sont notamment parce qu’elles ont souvent des origines plus profondes, plus lointaines. Mais l’histoire dont par ma naissance je suis en quelque sorte le représentant comme héritier et successeur des souverains qui, patiemment, siècle après siècle, ont façonné la France, l’histoire montre que les crises de conscience ne sont pas insurmontables. C’est même souvent de l’épreuve et de la rupture avec des habitudes passées qui endorment plus qu’elles ne font progresser, que la France s’est constituée. Dès l’origine ! Épreuves et rupture, avec Clovis qui fait passer la Gaule du rang de province romaine à celui de royaume libre et autonome ; épreuves et rupture avec la renaissance carolingienne ; puis avec le renouveau de la souveraineté au XIIIe siècle, celui de Bouvines et de Saint Louis ; et je continue avec le renouveau d’après la guerre de Cent ans qui avait pourtant laissé la France exsangue et quasi à la merci d’une dynastie étrangère. Que dire de la Renaissance qui a suivi le désastre de Pavie, de celle d’après les Guerres de Religion ou encore du sursaut admirable de tout le pays dans les premières années du XVIIIe siècle alors que Louis XIV devait faire face à une Europe une nouvelle fois coalisée. Oui, il y a un ressort très français qui veut que notre pays même malmené, même quasiment abattu, ne capitule pas.

Ces sursauts proviennent de la nature très particulière de la France. Ce n’est pas un état comme les autres. Le pouvoir ne s’y confond pas avec la force. La France a toujours reposé sur ses familles, sur des communautés d’intérêt, sur un état de droit mis en place alors que l’Europe connaissait encore régime féodal et droit du plus fort. Si la France présente cette spécificité cela lui vient de ses origines. Clovis, ne fut pas seulement le premier des rois, mais ce fut surtout le premier des rois chrétiens. Ainsi dès l’aube de la civilisation française il y avait, venant couronner au sens propre comme figuré le pouvoir, une transcendance. Politique et mystique allaient de pair. Jamais le roi ne fut un monarque tout puissant. La royauté française a toujours été vécue comme un service, imposant des devoirs garantis par Dieu. Au-dessus du roi il y avait toujours la nécessité de conserver les préceptes de l’évangile qui sont aussi ceux du droit naturel : respect de la personne humaine, respect de la famille. La France a mérité le titre de « Fille aînée de l’Église », parce que plus que toute autre nation, elle a su mettre ses devoirs avant ses droits. Elle a puisé dans la religion une éthique qui donnait à la politique une autre dimension. Ainsi, elle devint un modèle.

Certes cela a pris des contours bien différents selon les âges, mais le principe a toujours subsisté ; certes il y a eu parfois de mauvaises politiques mais justement reconnues comme telles. Mais l’histoire nous enseigne aussi qu’il y a des limites à ne pas franchir, des principes non négociables : la souveraineté de l’état, le primat du bien commun contre les intérêts particuliers, les libertés notamment collectives pour garantir les particularismes hérités de l’histoire des lieux, etc.

L’histoire nous apprend aussi et surtout qu’un peuple est grand quand il a des motifs de partager une vision commune de sa destinée c’est-à-dire de son avenir ; de donner de lui-même pour des causes qui le dépassent mais qui le font entrer dans l’histoire. Tel est bien ce qui a produit les grands artistes, les grands savants, les grands capitaines et les conquérants ; les gloires nationales que nos livres, nos mémoires, nos chansons exaltaient. Durant longtemps, de l’épopée des grognards de l’Empire au « debout les morts ! » de la Guerre de 14-18, les régimes nouveaux ont continué à évoquer ce récit national. La mystique de la Patrie avait su remplacer l’amour pour le Roi et la Couronne. Mais qu’en est-il actuellement ? Quelle « mystique » est-elle offerte aux jeunes depuis deux ou trois générations ? Celle du consumérisme et du matérialisme ; celle de la culture de la mort ; celle du jeu et du moindre effort, celle de la toute-puissance de l’argent. Depuis des décennies ont été élevés au rang de nouvelles valeurs l’individualisme, l’abandon de la notion de service et de sacrifice, le relativisme, l’immanence et, comble, la négation des épisodes glorieux de notre histoire dont il faudrait s’excuser ! Tout cela a détruit peu à peu les fondements de la société qui n’a plus su intégrer ceux qui frappaient à sa porte et qui, surtout, a ôté tout souhait et désir de s’intégrer à la France devenue plus un contre-modèle qu’un modèle.

Il me semble que la cause première de ce triste état des lieux est avant tout l’abandon des repères notamment religieux par notre pays c’est-à-dire ces limites sans lesquelles les libertés ne sont plus que des licences dangereuses tant pour l’homme que pour la société. Ainsi, en un peu plus de deux siècles a été porté profondément atteinte à notre identité, française et chrétienne. Les repères perdus, l’avenir est difficile à construire ! Aussi, nourrie de bonnes intentions comme le prétendent ses partisans, la laïcité républicaine n’en est pas moins un leurre. Elle nous coupe en réalité de nos racines séculaires et le vide idéologique laisse la place à toutes les idéologies mortifères.

Les jeunes ont besoin de grandeur, besoin d’espérance. Une société qui désespère et désenchante sa jeunesse n’a plus sa place. Il faut revenir de cet esprit d’abandon. Il faut retrouver enthousiasme, désir de se dépasser et, surtout, volonté. Retrouver la ferveur de Bouvines et de Patay, celle que montrent les champions sportifs prenant exemple sur les saints ou les militaires. Offrir des perspectives qui présentent leur part de gratuité et de grandeur. Ces occasions ne manquent pourtant pas aujourd’hui où les combats à mener sont nombreux : ceux pour redonner à la vie humaine sa place avec ses multiples facettes depuis l’éthique oubliée dans les états riches jusqu’aux problèmes de malnutrition dans les pays pauvres ; ceux pour rendre notre planète plus durable après qu’elle a été souvent saccagée par l’inconscience de plusieurs générations ; ceux pour faire accéder le plus grand nombre à l’instruction sans laquelle il n’y a pas d’échanges possibles entre les hommes. Savoir se parler et pouvoir se comprendre !

Redonner le goût du bien commun et se souvenir que la France est d’abord une communauté forte de son identité façonnée par ses racines gréco-latines et chrétiennes.

Heureusement, bon nombre de jeunes l’ont retrouvé d’eux-mêmes dépassant les faux maîtres qui les trompaient plus qu’ils ne les formaient. Depuis plusieurs années on les voit veiller sur leur pays ; retrouver les fondamentaux de la philosophie notamment politique, renouer avec les valeurs du don, de la gratuité sans lesquelles il n’y pas de bien commun possible. On les voit surtout retrouver le sens de la famille et de la vie sur lequel ils assoient leurs perspectives d’avenir. Le monde appartient aux jeunes et à ceux qui donnent du sens à leur vie. L’histoire de France nous l’enseigne.

J’ai voulu le rappeler car, en invoquant l’aide de Saint-Louis, mon aïeul, mais aussi celle de tous les saints et saintes de France, si nombreux, et en n’oubliant pas le dernier d’entre eux, le père Hamel, mort en martyr pour sa Foi, je crois plus que jamais en mon pays et en son avenir.

Louis de Bourbon, duc d’Anjou




La déclaration a été publiée également chez Valeurs actuelles

lundi 9 mai 2016 | By: Mickaelus

Louis de Bourbon, duc d'Anjou : restauration de la statue de Saint Louis à la Collégiale de Poissy

Secrétariat de Monseigneur le Duc d'Anjou



Déclaration du 8 mai 2016
Réinstallation de la statue de Saint-Louis (Collégiale de Poissy)


La statue dévoilée en présence de Mgr le duc d'Anjou et des fidèles - photographie du Parisien


J’ai souhaité être présent pour la réinstallation de la statue de saint Louis qui avait été brisée l’année même où de nombreuses villes de France commémoraient la naissance de Louis IX, le saint roi. Le symbole était trop fort pour que ne soit pas perçu dans cet événement quelque chose qui le dépasse. Qui nous dépasse !

Saint Louis, né en 1214, il y a donc maintenant un peu plus de huit siècles, demeure le modèle du bon gouvernant. Dans ses diverses actions, dans ses écrits, il a toujours montré que le devoir des rois était tout entier contenu dans le service qu’ils pouvaient assurer vis-à-vis de leurs sujets. Cela s’est traduit en termes de justice qu’il réforma pour une meilleure adéquation entre la sentence et la faute ; de fiscalité qu’il voulut rendre plus juste et mieux ordonnée au bien commun ; de préoccupations sociales vis-à-vis des plus pauvres ou des malades. Il ne nous appartiendra pas de rappeler ses mérites que le peuple a tout de suite reconnus au point de vouloir en faire un saint dans des délais très courts.

Au-delà de sa personne et de son action humaine, il y a en effet l’intercesseur entre les hommes et Dieu qui est honoré sur les autels des centaines de cathédrales, églises et chapelles placées sous son patronage. Oui, ce saint est intimement lié à la France qu’il protège. Il était donc important qu’il soit encore mieux vénéré dans cette église de Poissy où il fut baptisé et où sa statue a toute sa place.

Celle-ci ne pouvait pas disparaître, fracassée par une main iconoclaste. Ainsi dès que j’ai su qu’elle avait été brisée alors que par deux fois, quelques semaines avant, elle avait accompagné ma démarche d’hommage à mon saint aïeul, j’ai demandé que soit mis en œuvre ce qui était possible pour replacer l’effigie de saint Louis dans son église. L’Institut de la Maison de Bourbon, organisme culturel reconnu d’utilité publique, permet de répondre à de tels besoins et il a pu ouvrir une souscription à laquelle ses membres ont largement répondu, ainsi que ceux d’autres associations, elles aussi sollicitées. Je les remercie toutes. Le mécénat est nécessaire dans un pays qui conserve de nombreux témoignages de son passé mais qui est confronté aussi, souvent, à leur triste état et même, parfois, malheureusement à leur abandon.

Mais sans doute la création d’une nouvelle statue aurait-elle dû être envisagée sans le talent, la patience et tout l’art de Pierre-Charles Mouterde qui a su, parmi les centaines de débris épars, reconnaître chaque morceau et reconstituer l’œuvre. Ainsi cet objet de foi des générations passées continue, au présent, à soutenir la dévotion des fidèles. Beau symbole chrétien d’unité des générations qui ne forment qu’une famille.

Symbolique forte, à l’image de celui qui fut autant un grand roi sur terre qu’un grand saint au ciel.

Remercions donc le Père Courtois, d’avoir pu organiser cette cérémonie. La date choisie, qui est celle de la fête nationale de Jeanne d’Arc, n’est pas un hasard. Elle permet de se rendre encore mieux compte qu’en France la foi et l’attachement aux valeurs chrétiennes sont les meilleurs fondements de la vie publique.

Qu’à l’occasion de la restauration de la statue du souverain né et baptisé à Poissy, saint Louis et sainte Jeanne d’Arc protègent notre Patrie et lui rappellent sa mission.

Louis, duc d’Anjou




Photographie du Parisien (article ci-dessous)


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