Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Nous la voyons, cette antique oriflamme,
Nous y collons notre bouche et nos cœurs.
Oui, son retour fait palpiter notre âme,
Car elle met un terme à nos douleurs.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Sur les clochers de nos vieilles églises,
Paraît gaîment l'enseigne de nos rois ;
Elle est bien là, car sur ces pierres grises
Rayonne aussi l'étendard de la croix.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Depuis longtemps, sous son ombre, la France
Cueille partout les lauriers de l'honneur ;
Ses nobles plis abritent l'espérance,
C'est l'étendard qui donne le bonheur.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
C'est le drapeau de Jeanne et d'Henri quatre ;
Il fut porté par leur vaillante main ;
Et ce drapeau, quand ils allaient combattre,
Traçait toujours un glorieux chemin.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Pour le garder, l'héroïque Vendée
A su verser son sang dans les combats.
Mais de fierté son âme est inondée,
Car, dans ce jour, il repose en ses bras.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Reste avec nous, sois toujours notre guide,
O drapeau blanc, et rayonne partout.
Abrite-nous sous ta puissante égide,
Nous, Vendéens, nous te tiendrons debout !
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Dom Joseph Roux, Souvenirs du bocage vendéen (1898)
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Nous la voyons, cette antique oriflamme,
Nous y collons notre bouche et nos cœurs.
Oui, son retour fait palpiter notre âme,
Car elle met un terme à nos douleurs.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Sur les clochers de nos vieilles églises,
Paraît gaîment l'enseigne de nos rois ;
Elle est bien là, car sur ces pierres grises
Rayonne aussi l'étendard de la croix.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Depuis longtemps, sous son ombre, la France
Cueille partout les lauriers de l'honneur ;
Ses nobles plis abritent l'espérance,
C'est l'étendard qui donne le bonheur.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
C'est le drapeau de Jeanne et d'Henri quatre ;
Il fut porté par leur vaillante main ;
Et ce drapeau, quand ils allaient combattre,
Traçait toujours un glorieux chemin.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Pour le garder, l'héroïque Vendée
A su verser son sang dans les combats.
Mais de fierté son âme est inondée,
Car, dans ce jour, il repose en ses bras.
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Reste avec nous, sois toujours notre guide,
O drapeau blanc, et rayonne partout.
Abrite-nous sous ta puissante égide,
Nous, Vendéens, nous te tiendrons debout !
Sur notre France encore,
De l'aurore au couchant,
Du couchant à l'aurore,
Flotte le drapeau blanc.
Dom Joseph Roux, Souvenirs du bocage vendéen (1898)
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