vendredi 5 octobre 2007 | By: Mickaelus

Emeute à Saint-Dizier ou Sarkozy impuissant face à la barbarie

Où est passé le fameux karcher de Nicolas Sarkozy, qui pérorait tel un matamore face à toutes les caméras des chaînes de télévision françaises alors qu'il était ministre de l'Intérieur et candidat à la présidence de la république ? A-t-il seulement jamais existé d'ailleurs pour être plus exact ? C'est ce qu'on est en droit de se demander quand on prend connaissance de ce qui s'est passé jeudi soir dans un quartier sensible de Saint-Dizier, qui compte 12000 habitants environ pour une population totale de 30000 habitants.

Ainsi, c'est alors que des policiers et des pompiers travaillaient à éteindre un incendie dans le quartier du Vert-Bois près d'un centre commercial qu'une meute de quarante à cinquante jeunes portant des cagoules et dont l'âge irait de 12 à 20 ans s'est lâchement attaquée à un véhicule de la Brigade anti-criminalité ainsi qu'à un fourgon de pompiers. Munis de barres de fer, de barres à mine, voire même de sabres, ces jeunes barbares se sont acharnés sur le fourgon et ont tenté d'en extraire les occupants pour leur faire subir le même sort, ce pourquoi policiers et pompiers se sont enfui en appelant des renforts, qui arriveront trop tard car les jeunes lâches se seront dispersés. D'après des témoignages des habitants, la scène a été d'une violence inouïe, d'une barbarie intense, effrayante même quand la police aura déserté. Le bilan lui-même est lourd, puisque ce sont 22 voitures qui ont été brûlées, plus encore dégradées, et que le feu a été mis à la Maison de la jeunesse et de la culture ainsi qu'à l'office HLM de la ville ; du côté des policiers et des pompiers, seul un policier souffre de coupures dues à des éclats de verre et un pompier de contusions sur le bras dues à une barre de fer.

Comme on peut s'en rendre compte aisément, rien n'a changé depuis l'insurrection de fin 2005 et l'émeute de la Gare du Nord, malgré les déclarations de Sarkozy qui n'y changeront rien : le terreau de l'insécurité et même de la barbarie est toujours bel et bien là, ce qui n'a rien d'étonnant devant l'incapacité et l'irresponsabilité de nos gouvernements successifs. Il suffit toujours d'un incident minime pour déclencher des révoltes certes très circonscrites géographiquement mais pouvant éclater dans n'importe quelle zone urbaine sensible voire se propager en cas de crise plus grave sans qu'on puisse l'arrêter. Dans le cas qui nous intéresse, il est question d'un jeune du quartier qui aurait commis des violences à l'encontre d'un policier et qui serait toujours en détention. Le premier constat est donc simple : dans ces quartiers la loi française ne fait pas référence, n'est pas acceptée car les gens qui y vivent sont dans une logique communautaire. De par la réaction de ces jeunes, on peut aller plus loin en précisant qu'ils se retirent de fait de la communauté nationale en adoptant un comportement barbare, déni de civilisation.

A partir de ce constat simple et de la réflexion qu'il entraîne, il faut revenir sur la fuite des policiers, qui fait malheureusement écho à l'attitude des forces de police et de gendarmerie pendant les révoltes de fin 2005. On se souviendra aisément que le ministre de l'Intérieur en fonction à l'époque, l'actuel président de la république, se félicitait de sa "police républicaine" parce qu'elle s'était contentée de faire de la figuration et qu'il n'y avait eu aucun mort (du côté des émeutiers pour être exact, car il oubliait un peu facilement de citer le décès d'un pauvre vieil homme bousculé au bas de son immeuble et mort à cause d'une mauvaise chute). C'est la même chose quand des parents incapables laissent un enfant passer sa colère tout seul plutôt que le prendre en main puis le punir. Or qu'en est-il dans le quartier sensible de Saint-Dizier dans cette affaire ? Les forces de police ont pris la fuite parce qu'elles n'étaient manifestement pas préparées, alors que l'on sait très bien que la situation peut exploser dans tous les quartiers sensibles de France à n'importe quel moment, puisque ce sont des zones de non-droit. On ne devraient envoyer dans ces zones que des unités suffisamment nombreuses et préparées à ce genre de situation. Mais ce n'est encore qu'une partie du problème, car finalement, que sont quarante ou cinquante jeunes frénétiques et veules munis d'armes blanches ? Pas grand chose si on leur opposait de véritables forces de répression mobiles, habilitées à tirer à balles réelles. C'est le dernier point qui est le plus important, car dans tout endroit où un gouvernement n'a plus la volonté suffisante pour faire respecter l'ordre, se développe le chaos.

Deux phénomènes se conjuguent pour favoriser l'émergence du chaos, de la peur et d'une nouvelle barbarie dans les zones urbaines françaises et leurs périphéries : la concentration d'une immigration de masse, mais aussi la féminisation des valeurs sociales. De fait, l'immigration maghrébine, arabe, musulmane - facteurs qui s'accumulent souvent - cultive la communautarisation et une attitude de rébellion face à l'autorité française dont la légitimité n'est pas reconnue, ou à peine ce qu'il faut pour pouvoir bénéficier de la manne financière d'un système social qui favorise le fainéant étranger sur le travailleur, car la réalité est que le nanti étranger a plus de droits en France que l'ouvrier français moyen. Mais cette faiblesse de la France pour ses étrangers et clandestins lui revient en pleine face par un retour de manivelle somme toute logique : en étant aussi lâches, en se montrant aussi pleutres, les gouvernements successifs de la république ont montré aux étrangers qu'ils étaient sans honneur. Ils ont enseigné aux étrangers que la république était une catin qui prostituait toute vertu pour acheter sa paix à vil prix. Et c'est bien là qu'interviennent ces valeurs féminines exacerbées qui privent la France de toute image honorable, qui empêchent quiconque de vouloir s'y assimiler : comment vouloir s'assimiler à une nation qui cherche des excuses à des barbares qui brûlent des voitures et des centres culturels et de civilisation ? En vérité, c'est la même chose quand des enfants ne sont jamais punis par des parents qui finissent par passer pour des clowns. La France, empêtrée dans sa démagogie soixante-huitarde, a en effet tout d'un clown grotesque, loin d'être drôle car paralysée par sa lâcheté.

Ce n'est pourtant pas qu'il n'existe pas de solution. Si l'Europe se trouve dans une situation pire que l'était celle de Rome face aux Barbares du Ve siècle, c'est surtout parce qu'elle l'a voulu, ne s'étant jamais remise du traumatisme ayant suivi la Seconde Guerre mondiale et préférant s'autodétruire plutôt qu'oser s'affirmer à nouveau. De plus, la France souffre malheureusement de l'héritage et des valeurs de la Révolution française qui sont les plus handicapants qui soient face à la désintégration de l'intérieur que nous présente notre époque comme un formidable défi. On sait très bien que lutter contre la barbarie revient à remettre en cause l'héritage républicain et ses valeurs relativistes, car comment affirmer la France, la défendre, quand en même temps les fondamentaux du régime enseignent que toute culture, tout comportement, toutes origines sont valables et même égales ? Ce n'est pas en République qu'il faut espérer des quotas d'immigration ethniques et religieux, ni même faire le constat que quand les immigrés polonais, italiens, portugais, espagnols, se sont bien intégrés en travaillant très dur, ce ne sera jamais le cas des Arabes profiteurs. Non, on n'est pas même capable d'atténuer les effets du regroupement familial parce que les valeurs de la république s'y opposeraient, comme on l'a vu récemment.

Et puis, nos notables républicains se fichent bien de la souffrance du peuple français soumis à la barbarie des banlieues, trop occupés qu'ils sont à accompagner la mondialisation, à nous faire avaler la tyrannie européenne de Bruxelles et son bureau de jacobins : ce ne sont pas leurs voitures qui brûlent, ce ne sont pas leurs enfants qui vont à l'école en ZEP. Ils se fichent bien de savoir que les immigrés des banlieues ne viennent pas pour travailler mais pour profiter des aides et des gaspillages faramineux de notre pourtant si fabuleux système social (l'immigration coûte au moins 30 milliards d'euros par an, et on ose nous parler de nous serrer la ceinture !), de même que les voitures des honnêtes gens flambent. On nous dit à la télévision que Michelle Alliot-Marie va venir "constater" les dégâts à Saint-Dizier. Gageons que notre président matamore va nous faire un petit discours sécuritaire face aux caméras dans quelques temps, et que rien ne changera dans les faits. Car qui interdira le regroupement familial en France ? Qui supprimera les allocations familiales pour les familles de délinquants ? Qui expulsera tous les clandestins et rétablira de vraies frontières ? Qui osera dire que l'islam n'est pas le bienvenu en France ? Qui expulserait les Français de papier d'origine douteuse qui se révolteraient contre ces mesures salutaires tout en redéfinissant la notion de francité ? Certainement pas M. Sarkozy, lui qui était si fier d'avoir aboli la double peine, lui qui aime tant sa diversité, son islam de France. En fait, le karcher a plus servi contre les Villiers et les Le Pen que contre les barbares ; aux Français de coeur de se réveiller un jour et de prendre conscience que seule une monarchie catholique pourrait faire respecter et rayonner à nouveau notre civilisation française, remplaçant avantageusement une république à bout de souffle qui ne protège plus personne et n'aspire plus qu'à s'autodétruire.

1 commentaires:

Anonyme a dit…

Bravo.
J'approuve l'analyse quoique la situation n'est peut être pas aussi critique et invivable pour les français, pour le moment. Tant que la télévision, les supermarchés et internet tournent, les gens dorment dans leur confort.
Mais quand on aura le dos au mur, il faudra bien se réveiller, et puis les philantropes, défenseurs des libertés des criminels auront le sort qu'ils méritent.