L'élection de Benoît XVI comme Souverain Pontife avait suscité un souffle d'espérance et semblé pleine de promesses aux catholiques qu'on appelle aujourd'hui traditionnalistes - à ne pas confondre avec les intégristes comme certaines personnes malignes le souhaiteraient ! - et il semble aujourd'hui que ce soit avec raison, puisqu'avec ce motu propio "sur l'usage de la Liturgie romaine antérieure à la réforme de 1970", Sa Sainteté a fait il y a quelques jours un geste fort et très attendu en leur direction afin de normaliser leur situation dans l'Eglise catholique romaine et d'atténuer des tensions malheureuses dues, parfois, à d'étranges intransigeances de la part des conciliaires.
Il s'agit d'un décret qui me paraît à l'évidence inspiré par la volonté du Seigneur, et qui, d'un simple point de vue rationnel, est on ne peut plus juste. Comment imaginer, en effet, qu'à l'heure du dialogue interreligieux à outrance et de l'oecuménisme, les seuls qui ne pourraient bénéficier d'une attitude conciliante seraient justement ceux qui se trouveraient être les plus attachés à la tradition de l'Eglise ? Ce serait imaginer une Eglise qui tournerait le dos à sa tradition, à ses fondations les plus inébranlables.
Il n'est pas question d'imaginer alors un "retour en arrière" comme le racontent certaines mauvaises langues - qu'on s'empresse de diffuser à l'antenne des journaux télévisés français - bien empressées de geindre, alors que le décret stipule clairement à propos des deux formes de liturgie concernées, que "ces deux expressions de la "lex orandi" de l'Eglise n'induisent aucune division de la "lex credendi" de l'Eglise ; ce sont en effet deux mises en oeuvre de l'unique rite romain." Dès lors, ne saurait être exprimée l'idée même d'une concurrence quelconque. En vérité, les seuls qui puissent être gênés par cette clarification de la situation par Benoît XVI sont ceux que l'on peut qualifier de catholiques progressistes frénétiques, qui souhaitent saper nombre de fondamentaux de l'Eglise dans un dessein inavouable. Car le motu propio est très clair sur le respect que tout catholique doit à la tradition : "le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l'expression extraordinaire de la même "lex orandi" de l'Eglise et être honoré en raison de son usage vénérable et antique."
D'ailleurs, sans entrer dans les détails, il est aisé de concevoir la valeur fondamentale de l'usage du latin, langue sacrée par excellence, et Dieu sait si nos sociétés occidentales auraient besoin de renouer avec le sacré. Benoît XVI, au cours de son pontificat, a discouru de façon très claire contre la dictature du relativisme. Quel meilleur remède que cette langue qui se voulait universelle ? Le latin l'est d'autant plus quand on fait le simple constat qu'il provient de Rome, cette Urbs à vocation universelle, dont nous tenons une partie de notre héritage, et dont l'Eglise catholique et romaine a été une manière de continuateur sur le plan spirituel lors de l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. Songeons encore que ce dont l'Eglise a le plus besoin pour être forte en ces temps de bouleversement, c'est d'un noyau de vrais fidèles aimant la tradition et le dogme catholique tel qu'il est défini depuis le Concile de Trente au temps de la Contre-Réforme - tel qu'il pouvait rayonner sous Louis XIV ! - et non pas d'un élargissement, d'une ouverture absurde et incohérente au niveau théologique qui ne pourra être qu'un facteur d'affaissement.
Il s'agit d'un décret qui me paraît à l'évidence inspiré par la volonté du Seigneur, et qui, d'un simple point de vue rationnel, est on ne peut plus juste. Comment imaginer, en effet, qu'à l'heure du dialogue interreligieux à outrance et de l'oecuménisme, les seuls qui ne pourraient bénéficier d'une attitude conciliante seraient justement ceux qui se trouveraient être les plus attachés à la tradition de l'Eglise ? Ce serait imaginer une Eglise qui tournerait le dos à sa tradition, à ses fondations les plus inébranlables.
Il n'est pas question d'imaginer alors un "retour en arrière" comme le racontent certaines mauvaises langues - qu'on s'empresse de diffuser à l'antenne des journaux télévisés français - bien empressées de geindre, alors que le décret stipule clairement à propos des deux formes de liturgie concernées, que "ces deux expressions de la "lex orandi" de l'Eglise n'induisent aucune division de la "lex credendi" de l'Eglise ; ce sont en effet deux mises en oeuvre de l'unique rite romain." Dès lors, ne saurait être exprimée l'idée même d'une concurrence quelconque. En vérité, les seuls qui puissent être gênés par cette clarification de la situation par Benoît XVI sont ceux que l'on peut qualifier de catholiques progressistes frénétiques, qui souhaitent saper nombre de fondamentaux de l'Eglise dans un dessein inavouable. Car le motu propio est très clair sur le respect que tout catholique doit à la tradition : "le Missel romain promulgué par S. Pie V et réédité par le B. Jean XXIII doit être considéré comme l'expression extraordinaire de la même "lex orandi" de l'Eglise et être honoré en raison de son usage vénérable et antique."
D'ailleurs, sans entrer dans les détails, il est aisé de concevoir la valeur fondamentale de l'usage du latin, langue sacrée par excellence, et Dieu sait si nos sociétés occidentales auraient besoin de renouer avec le sacré. Benoît XVI, au cours de son pontificat, a discouru de façon très claire contre la dictature du relativisme. Quel meilleur remède que cette langue qui se voulait universelle ? Le latin l'est d'autant plus quand on fait le simple constat qu'il provient de Rome, cette Urbs à vocation universelle, dont nous tenons une partie de notre héritage, et dont l'Eglise catholique et romaine a été une manière de continuateur sur le plan spirituel lors de l'effondrement de l'Empire romain d'Occident. Songeons encore que ce dont l'Eglise a le plus besoin pour être forte en ces temps de bouleversement, c'est d'un noyau de vrais fidèles aimant la tradition et le dogme catholique tel qu'il est défini depuis le Concile de Trente au temps de la Contre-Réforme - tel qu'il pouvait rayonner sous Louis XIV ! - et non pas d'un élargissement, d'une ouverture absurde et incohérente au niveau théologique qui ne pourra être qu'un facteur d'affaissement.
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