Secrétariat de Monseigneur le Duc d'Anjou
Message de Monseigneur le duc d’Anjou
pour la cérémonie organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon et des
associations culturelles locales
le 3 octobre 2015 à Reims
à l’occasion du 5ème centenaire du Sacre de François 1er
pour la cérémonie organisée par l’Institut de la Maison de Bourbon et des
associations culturelles locales
le 3 octobre 2015 à Reims
à l’occasion du 5ème centenaire du Sacre de François 1er
Chers Amis,
1515-2015. Cinq siècles nous séparent de l’évènement que vous avez souhaité célébrer aujourd’hui : le sacre du roi François 1er. Il était nécessaire que cette commémoration ait lieu et je regrette de ne pouvoir être parmi vous en ce jour comme je l’avais prévu initialement.
Il me semble en effet qu’il est important de commémorer cet aspect laissé trop de côté au moment où de nombreuses villes de France ont, tout au long de l’année, organisé des cérémonies en l’honneur de l’avènement du grand monarque de la Renaissance.
Son règne a été marqué par des épisodes militaires glorieux même s’ils n’ont pas été toujours victorieux, par de nombreuses réformes à commencer par celle qui a fait de la langue française la langue officielle du royaume aux dépends et du latin et des parlers régionaux et aussi par un remarquable développement artistique propulsant la France au rang, jamais perdu depuis, des nations dont le nom même évoque la civilisation.
Mais derrière cela, fondement de toute l’œuvre du roi, il y a le sacre. Cette onction reçue à Reims confère au roi de France un pouvoir et un charisme que nul autre ne peut lui contester. La promesse du sacre fait que son pouvoir tout en étant pleinement humain a aussi une autre dimension d’un autre ordre. Dimension qui impose aux gouvernants des devoirs et qui a permis à la royauté française d’avoir été le modèle des régimes tempérés.
Merci aux organisateurs d’avoir donné l’occasion de le rappeler. Dans quelques mois j’espère revenir à Reims et nous pourrons évoquer de nouveau cet aspect de la royauté française dont la ville des Sacres demeure la gardienne. Merci aux différents responsables des associations des amis du Vieux Reims et des Amis de la Cathédrale.
Et tous mes remerciements chaleureux au Professeur Patrick Demouy qui, une nouvelle fois, fait partager son savoir qu’il sait transformer en passion lorsqu’il fait revivre l’histoire de France.
1515-2015. Cinq siècles nous séparent de l’évènement que vous avez souhaité célébrer aujourd’hui : le sacre du roi François 1er. Il était nécessaire que cette commémoration ait lieu et je regrette de ne pouvoir être parmi vous en ce jour comme je l’avais prévu initialement.
Il me semble en effet qu’il est important de commémorer cet aspect laissé trop de côté au moment où de nombreuses villes de France ont, tout au long de l’année, organisé des cérémonies en l’honneur de l’avènement du grand monarque de la Renaissance.
Son règne a été marqué par des épisodes militaires glorieux même s’ils n’ont pas été toujours victorieux, par de nombreuses réformes à commencer par celle qui a fait de la langue française la langue officielle du royaume aux dépends et du latin et des parlers régionaux et aussi par un remarquable développement artistique propulsant la France au rang, jamais perdu depuis, des nations dont le nom même évoque la civilisation.
Mais derrière cela, fondement de toute l’œuvre du roi, il y a le sacre. Cette onction reçue à Reims confère au roi de France un pouvoir et un charisme que nul autre ne peut lui contester. La promesse du sacre fait que son pouvoir tout en étant pleinement humain a aussi une autre dimension d’un autre ordre. Dimension qui impose aux gouvernants des devoirs et qui a permis à la royauté française d’avoir été le modèle des régimes tempérés.
Merci aux organisateurs d’avoir donné l’occasion de le rappeler. Dans quelques mois j’espère revenir à Reims et nous pourrons évoquer de nouveau cet aspect de la royauté française dont la ville des Sacres demeure la gardienne. Merci aux différents responsables des associations des amis du Vieux Reims et des Amis de la Cathédrale.
Et tous mes remerciements chaleureux au Professeur Patrick Demouy qui, une nouvelle fois, fait partager son savoir qu’il sait transformer en passion lorsqu’il fait revivre l’histoire de France.
Louis, duc d’Anjou
Source : Institut de la Maison de Bourbon
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