Au début du mois, alors que la reine d'Espagne fêtait son soixante-dixième anniversaire, une polémique est venue entacher l'événement, venant confirmer aux royalistes convaincus pourquoi une monarchie parlementaire est inefficace et nocive et rappeler les royalistes naïfs et modernistes à la réalité.
La reine s'est ainsi dite "écœurée" des commentaires malveillants qui n'ont pas manqué d'être tenus contre elle, à cause de certains de ses propos rapportés dans une biographie intitulée La Reine de très près - une biographie autorisée doit-on préciser. Il aurait plutôt fallu l'appeler La Reine de trop prêt car alors que tout le monde se loue de la discrétion de cette reine d'Espagne catholique pratiquante - monarchie parlementaire oblige - on y peut lire des opinions que beaucoup auraient préféré ne pas voir diffusées, même par voie écrite dans une biographie qui reste tout de même quelque chose de personnel. Des opinions contre l'avortement et l'euthanasie, mais surtout contre le "mariage" homosexuel qui a été légalisé en Espagne par le gouvernement Zapatero ; ainsi si les homosexuels "veulent vivre ensemble et s'habiller en mariés, ils peuvent être dans leur droit, ou non, selon les lois de leur pays […], mais qu'ils n'appellent pas cela mariage, car ça ne l'est pas." Le collectif gay de Barcelone n'a pas manqué de réagir en déplorant des "déclarations vexatoires" tout en réclament le retrait du livre. Rien que de très prévisible. Mais cela devient plus sérieux quand le parti de "droite", le Parti Populaire (drôle de nom, au passage, pour un parti de droite) ose parler d'"ingérence dans la société espagnole" et le journal de gauche Publico affirmer que "la reine Sofia a la droit d'avoir une opinion, mais pas de la diffuser".
On ne saurait mieux définir que par ces propos et cette polémique ce qu'est une monarchie parlementaire : une république à couronne, où les têtes couronnées sont là pour faire de la figuration et ont pour seul droit celui de se taire. Cela est après tout malheureusement logique quand on sait que dans une monarchie parlementaire c'est le peuple qui détient le pouvoir souverain, or dans une monarchie véritable c'est le roi qui doit détenir ce pouvoir souverain, faute de quoi il n'est plus au sommet de la pyramide des pouvoirs mais en dehors. Le problème c'est qu'en Espagne, Juan Carlos est le premier responsable de cette situation, ce qui est très dommage pour quelqu'un qui descend de Louis XIV.
La reine s'est ainsi dite "écœurée" des commentaires malveillants qui n'ont pas manqué d'être tenus contre elle, à cause de certains de ses propos rapportés dans une biographie intitulée La Reine de très près - une biographie autorisée doit-on préciser. Il aurait plutôt fallu l'appeler La Reine de trop prêt car alors que tout le monde se loue de la discrétion de cette reine d'Espagne catholique pratiquante - monarchie parlementaire oblige - on y peut lire des opinions que beaucoup auraient préféré ne pas voir diffusées, même par voie écrite dans une biographie qui reste tout de même quelque chose de personnel. Des opinions contre l'avortement et l'euthanasie, mais surtout contre le "mariage" homosexuel qui a été légalisé en Espagne par le gouvernement Zapatero ; ainsi si les homosexuels "veulent vivre ensemble et s'habiller en mariés, ils peuvent être dans leur droit, ou non, selon les lois de leur pays […], mais qu'ils n'appellent pas cela mariage, car ça ne l'est pas." Le collectif gay de Barcelone n'a pas manqué de réagir en déplorant des "déclarations vexatoires" tout en réclament le retrait du livre. Rien que de très prévisible. Mais cela devient plus sérieux quand le parti de "droite", le Parti Populaire (drôle de nom, au passage, pour un parti de droite) ose parler d'"ingérence dans la société espagnole" et le journal de gauche Publico affirmer que "la reine Sofia a la droit d'avoir une opinion, mais pas de la diffuser".
On ne saurait mieux définir que par ces propos et cette polémique ce qu'est une monarchie parlementaire : une république à couronne, où les têtes couronnées sont là pour faire de la figuration et ont pour seul droit celui de se taire. Cela est après tout malheureusement logique quand on sait que dans une monarchie parlementaire c'est le peuple qui détient le pouvoir souverain, or dans une monarchie véritable c'est le roi qui doit détenir ce pouvoir souverain, faute de quoi il n'est plus au sommet de la pyramide des pouvoirs mais en dehors. Le problème c'est qu'en Espagne, Juan Carlos est le premier responsable de cette situation, ce qui est très dommage pour quelqu'un qui descend de Louis XIV.
1 commentaires:
Vous vous trompez en faisant le portrait d’une reine catholique romaine.
Le Roi de Grèce son père l’informa qu’elle aurait à se convertir afin d’aider son époux et respecter les usages de sa belle famille. En tant que princesse, elle ne devait pas se convertir avant son mariage mais après ou à l’occasion de la naissance d’u héritier.
Elle a soutenu à plusieurs reprises qu’elle ne considérait pas trahir les voeux de son baptême catholique orthodoxe. Elle estime avoir garder sa foi « chrétienne » (même si elle est « ouverte » aux spiritualités du monde), ses convinctions morales etc... et comme elle n’est pas attachée aux « institutions religieuses humaines » cela l’indiffère de passer ou rester sous telle ou telle étiquette. Elle a d’ailleurs du temps de sa mère afficher une grande indulgence pour les penchants « orientaux non chrétiens » maternels.
Elle a d’ailleurs toujours « royalement » affichée son indépendance et encore récemment a crée un mini « scandale » en refusant de recevoir la communion directement dans la bouche des mains du Pape (elle ne communia pas du tout) en visite en Espagne parce que celui-ci avait décidé de conduire la liturgie selon les anciens usages.
Enregistrer un commentaire