Cela va devenir un triste rituel en France, que la mort accidentelle de deux jeunes arabes écervelés doive s'ensuivre d'émeutes dont les scènes soient dignes d'une véritable guérilla urbaine (voir le récit des événements de la nuit dernière dans cet article du Monde).
Après les tristement célèbres révoltes anti-françaises de 2005 et les événements de Saint-Dizier, dont j'avais parlé un peu sur ce blogue, nous voici ces jours-ci invités à contempler Villiers-le-Bel, une ville située dans une zone poudrière bien connue. Villiers-le-Bel, un nom qui laisse rêveur et qui fait penser à la fois à Philippe de Villiers et à Philippe le Bel, mais dont les événements et la façon dont ils sont et seront gérés auront tôt fait de démontrer - et c'est déjà plus qu'à moitié fait - que Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont incompétents et incapables, abrutis qu'ils sont par "leur fermeté dans le dialogue" - expression qu'on nous ressort à toutes les sauces, que ce soit à l'occasion de révoltes sociales ou anti-françaises, résumé parfait de la "république des Bisounours". Quand les prétendus droitiers de l'UMP trouvaient excuse à Sarkozy en 2005 parce qu'il n'était "que" ministre de l'Intérieur, on se demande quel prétexte ils vont nous trouver aujourd'hui, mais il semble bien que le fait que Sarkozy doive se montrer comme la pure continuité de Chirac en matière d'efficacité va se confirmer de plus en plus.
Car de quoi s'agit-il aujourd'hui ? Deux adolescents roulent sans casque à moto, ratent une priorité et sont renversés par des policiers, qui bien évidemment sont désignés comme coupables par une population qui attend le moindre prétexte pour défier les autorités républicaines, la preuve en étant la rapidité avec laquelle les plus jeunes s'organisent avec barres de fer et cie. De fait, il est avéré que dans ces zones de non droit, de véritables légions barbares sont mobilisables à tout instant et que des caches d'armes nombreuses existent. Comment expliquer sinon un bilan qui fait mention d'une violence aggravée par rapport aux révoltes de 2005, d'environ 82 policiers blessés dont quelques-uns gravement pour avoir essuyé des coups de fusils à pompe et de chevrotine - et je ne parle même pas des vitrines et magasins pillés, de l'école maternelle incendiée ?
Aujourd'hui, on ne peut plus se contenter de saluer aussi niaisement que Michelle Alliot-Marie le "sang-froid" de la police ni réclamer la sanction par la justice (discours exactement identique sur le fond à celui de Sarkozy en 2005), ou encore parler de manière tout à fait déplacée et inappropriée de "criminels" comme l'a fait François Fillon. Il ne s'agit évidemment plus dans ce contexte d'une addition d'individus, d'une simple bande de voyous qu'il suffirait d'arrêter et d'emprisonner ; non, il s'agit bien plutôt des germes d'une guerre civile et d'une guérilla, et quand on se trouve en situation de guerre, on agit et on s'exprime en conséquence, en osant affronter ce qu'est la réalité. La méthode n'est pas compliquée, il faut s'inspirer de la façon dont Louis XIV a géré ses émeutes dans son royaume : frapper vite et fort les émeutiers quitte à gracier ensuite s'il y a repentance. Aujourd'hui, cela doit se traduire par le renforcement du dispositif policier - ce qui a été annoncé - mais aussi et surtout, sans quoi tout le reste serait inutile, le tir à balles réelles après une sommation claire et nette de se rendre. Il ne faut pas qu'une société craigne de faire usage de la force face à un constituant étranger et barbare qui ne veut pas s'intégrer, et qu'on ne devrait pas même imaginer pouvoir intégrer. Se montrer faible est la meilleure manière pour un Etat d'être constamment défié. Cependant, là où Louis XIV pouvait gracier des sujets français, ce geste devrait consister dans notre cas à expulser du territoire français les barbares. Mais cela, il n'est pas difficile de deviner que ce n'est pas sous une république que cela arrivera : nous aurons à nous battre quand la Gueuse sera morte de sa bêtise, pour que la France éternelle et royale vive à nouveau.
Après les tristement célèbres révoltes anti-françaises de 2005 et les événements de Saint-Dizier, dont j'avais parlé un peu sur ce blogue, nous voici ces jours-ci invités à contempler Villiers-le-Bel, une ville située dans une zone poudrière bien connue. Villiers-le-Bel, un nom qui laisse rêveur et qui fait penser à la fois à Philippe de Villiers et à Philippe le Bel, mais dont les événements et la façon dont ils sont et seront gérés auront tôt fait de démontrer - et c'est déjà plus qu'à moitié fait - que Nicolas Sarkozy et son gouvernement sont incompétents et incapables, abrutis qu'ils sont par "leur fermeté dans le dialogue" - expression qu'on nous ressort à toutes les sauces, que ce soit à l'occasion de révoltes sociales ou anti-françaises, résumé parfait de la "république des Bisounours". Quand les prétendus droitiers de l'UMP trouvaient excuse à Sarkozy en 2005 parce qu'il n'était "que" ministre de l'Intérieur, on se demande quel prétexte ils vont nous trouver aujourd'hui, mais il semble bien que le fait que Sarkozy doive se montrer comme la pure continuité de Chirac en matière d'efficacité va se confirmer de plus en plus.
Car de quoi s'agit-il aujourd'hui ? Deux adolescents roulent sans casque à moto, ratent une priorité et sont renversés par des policiers, qui bien évidemment sont désignés comme coupables par une population qui attend le moindre prétexte pour défier les autorités républicaines, la preuve en étant la rapidité avec laquelle les plus jeunes s'organisent avec barres de fer et cie. De fait, il est avéré que dans ces zones de non droit, de véritables légions barbares sont mobilisables à tout instant et que des caches d'armes nombreuses existent. Comment expliquer sinon un bilan qui fait mention d'une violence aggravée par rapport aux révoltes de 2005, d'environ 82 policiers blessés dont quelques-uns gravement pour avoir essuyé des coups de fusils à pompe et de chevrotine - et je ne parle même pas des vitrines et magasins pillés, de l'école maternelle incendiée ?
Aujourd'hui, on ne peut plus se contenter de saluer aussi niaisement que Michelle Alliot-Marie le "sang-froid" de la police ni réclamer la sanction par la justice (discours exactement identique sur le fond à celui de Sarkozy en 2005), ou encore parler de manière tout à fait déplacée et inappropriée de "criminels" comme l'a fait François Fillon. Il ne s'agit évidemment plus dans ce contexte d'une addition d'individus, d'une simple bande de voyous qu'il suffirait d'arrêter et d'emprisonner ; non, il s'agit bien plutôt des germes d'une guerre civile et d'une guérilla, et quand on se trouve en situation de guerre, on agit et on s'exprime en conséquence, en osant affronter ce qu'est la réalité. La méthode n'est pas compliquée, il faut s'inspirer de la façon dont Louis XIV a géré ses émeutes dans son royaume : frapper vite et fort les émeutiers quitte à gracier ensuite s'il y a repentance. Aujourd'hui, cela doit se traduire par le renforcement du dispositif policier - ce qui a été annoncé - mais aussi et surtout, sans quoi tout le reste serait inutile, le tir à balles réelles après une sommation claire et nette de se rendre. Il ne faut pas qu'une société craigne de faire usage de la force face à un constituant étranger et barbare qui ne veut pas s'intégrer, et qu'on ne devrait pas même imaginer pouvoir intégrer. Se montrer faible est la meilleure manière pour un Etat d'être constamment défié. Cependant, là où Louis XIV pouvait gracier des sujets français, ce geste devrait consister dans notre cas à expulser du territoire français les barbares. Mais cela, il n'est pas difficile de deviner que ce n'est pas sous une république que cela arrivera : nous aurons à nous battre quand la Gueuse sera morte de sa bêtise, pour que la France éternelle et royale vive à nouveau.
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