Nicolas Sarkozy est désormais président de la république et le premier tour des élections législatives approche à grands pas, alors que journalistes et instituts de sondages font chorus pour nous annoncer une vague bleue à l'Assemblée. Toujours est-il que, dans la 4ème circonscription de la Vendée où j'habite, il n'y aura pas de candidat de l'UMP puisque, comme je l'ai écrit dans un précédent article, c'est Véronique Besse, proche de Philippe de Villiers, qui se présente avec la mention "majorité présidentielle" après accords du MPF avec l'UMP. J'avais fulminé à l'époque contre ce qui m'apparaissait comme une trahison inutile envers l'esprit qui avait prévalu au MPF depuis 2005, cela dans la perspective du combat national auquel aurait pu prétendre le MPF. Je n'y reviens pas plus.
Le problème aujourd'hui se pose selon une perspective locale. A défaut de candidature royaliste - ce qui n'a malheureusement rien d'étonnant au vu du peu de moyen de l'Alliance Royale notamment - il n'existe que deux candidatures valables : celle de Véronique Besse, MPF implicite sous la bannière de la majorité présidentielle, et celle de Jean-Marie Dieulangard pour le FN. Considérons tout d'abord les résultats des législatives de 2002, sans appel, dans cette circonscription : Philippe de Villiers avait été élu au premier tour avec 67,15 % des voix (source). Cette tendance s'est largement confirmée lors des élections législatives partielles du 23 janvier 2005, ayant vu l'élection de Mme Besse avec 70,8 % des voix (source). D'aucuns prétendent donc que l'élection de Véronique Besse est acquise ce dimanche au vu de l'implantation de l'équipe MPF et divers droite animée par Philippe de Villiers - parmi lesquels le maire de Montaigu, Antoine Chéreau, suppléant de Mme Besse pour ces élections. De plus, si je déplore les concessions faites à l'UMP au niveau national, il n'y a pas lieu pour cela de remettre en cause le travail de l'équipe Villiers en Vendée, d'autant plus que le FN n'a aucune chance de percer (lors des élections partielles de 2005, M. Dieulangard n'a obtenu que 2,1 % des voix). Si j'ajoute qu'il est invraisemblable que Mme Besse soit une nouvelle Christine Boutin et qu'elle retourne complètement sa veste, elle qui a signé la proposition de loi pour la reconnaissance du génocide vendéen, il me semble évident qu'il faut qu'elle soit élue avec un score le plus large possible ce dimanche. Parce qu'elle a fait un bon travail en tant que député, mais aussi pour envoyer un signal fort aux UMPS vendéens qui font des gorges chaudes de la déconvenue de Philippe de Villiers aux élections présidentielles. On peut constater, sur ce blog gauchiste pitoyable, Pour une Vendée Républicaine, la différence énorme qui existe entre l'équipe villiériste et l'opposition purement UMP de Vendée alliée au PS.
Alors, pour reprendre un slogan de la campagne qu'il me semble opportun de réutiliser, avec Villiers, mettons-leur une bonne droite !
Le problème aujourd'hui se pose selon une perspective locale. A défaut de candidature royaliste - ce qui n'a malheureusement rien d'étonnant au vu du peu de moyen de l'Alliance Royale notamment - il n'existe que deux candidatures valables : celle de Véronique Besse, MPF implicite sous la bannière de la majorité présidentielle, et celle de Jean-Marie Dieulangard pour le FN. Considérons tout d'abord les résultats des législatives de 2002, sans appel, dans cette circonscription : Philippe de Villiers avait été élu au premier tour avec 67,15 % des voix (source). Cette tendance s'est largement confirmée lors des élections législatives partielles du 23 janvier 2005, ayant vu l'élection de Mme Besse avec 70,8 % des voix (source). D'aucuns prétendent donc que l'élection de Véronique Besse est acquise ce dimanche au vu de l'implantation de l'équipe MPF et divers droite animée par Philippe de Villiers - parmi lesquels le maire de Montaigu, Antoine Chéreau, suppléant de Mme Besse pour ces élections. De plus, si je déplore les concessions faites à l'UMP au niveau national, il n'y a pas lieu pour cela de remettre en cause le travail de l'équipe Villiers en Vendée, d'autant plus que le FN n'a aucune chance de percer (lors des élections partielles de 2005, M. Dieulangard n'a obtenu que 2,1 % des voix). Si j'ajoute qu'il est invraisemblable que Mme Besse soit une nouvelle Christine Boutin et qu'elle retourne complètement sa veste, elle qui a signé la proposition de loi pour la reconnaissance du génocide vendéen, il me semble évident qu'il faut qu'elle soit élue avec un score le plus large possible ce dimanche. Parce qu'elle a fait un bon travail en tant que député, mais aussi pour envoyer un signal fort aux UMPS vendéens qui font des gorges chaudes de la déconvenue de Philippe de Villiers aux élections présidentielles. On peut constater, sur ce blog gauchiste pitoyable, Pour une Vendée Républicaine, la différence énorme qui existe entre l'équipe villiériste et l'opposition purement UMP de Vendée alliée au PS.
Alors, pour reprendre un slogan de la campagne qu'il me semble opportun de réutiliser, avec Villiers, mettons-leur une bonne droite !
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