lundi 16 avril 2007 | By: Mickaelus

Pensée pour Sophie Gravaud et Ghofrane Haddaoui

Si j'adresse mes pensées à ces deux malheureuses jeunes femmes assassinées avec barbarie parce que leur cas a retenti dans les médias très récemment, je pense à travers elles à toutes ces jeunes filles et toutes ces jeunes femmes qui sont assassinées chaque année en France parce que, d'une part, la justice ne fait pas son travail et que des multirécidivistes dangereux circulent sur le territoire français, et parce que, d'autre part, la France est la victime, surtout dans ses banlieues tristement renommées, d'un phénomène de tribalisation islamique encouragé par les plus hautes autorités de ce qu'on ose encore qualifier l'Etat français, alors qu'il n'en a plus, par son impuissance, que le nom.

L'affaire de Sophie Gravaud est, bien malheureusement, d'une banalité effarante en France et démontre que la sécurité des Français n'est plus assurée, ni à Nantes, ville où j'ai vécu épisodiquement pour mes études, ni en France, avec une tendance lourde pour les régions urbanisées. Bien sûr, on ne pourra jamais garantir une sécurité totale pour les Français, mais il est clair que la justice de notre pays est molle, laxiste, incapable et qu'on ne peut plus continuer comme cela. Quand on a supprimé la peine de mort, on nous avait promis une vraie perpétuité ; qu'en reste-t-il aujourd'hui ? De véritables monstres ne purgent pas la totalité de leur peine pour le motif dérisoire de ce qu'on nomme une "bonne conduite" pendant leur incarcération. En attendant, la vie de la victime a, elle, été brisée à jamais, et c'est prendre le risque de voir commises de nouvelles atrocités par ces prédateurs sexuels. Je me trouvais ce samedi, 14 avril, au meeting qu'a tenu Philippe de Villiers à Nantes et lors duquel il a fait écho, avec émotion, à la mort tragique de Sophie Gravaud, vraisemblablement violée puis étranglée, alors que se déroulait une marche silencieuse en son honneur en centre-ville. Il a réclamé que soit appliquée ce que réclame, j'en suis certain, la grande majorité silencieuse des Français, une vraie perpétuité. Le suspect principal, Ramiz Iseni, un Bosniaque musulman, avait déjà été accusé de viol par une jeune femme.

Ghofrane Haddaoui est morte sauvagement assassinée le 18 octobre 2004 à Marseille. Mais soyons précis, plus que ces médias qui ne veulent parler que de brutalité quand ce meurtre mérite d'être qualifié par son nom, car c'est bien d'une lapidation dont il s'agit, acte inouï en France ! Ghofrane a été assassinée, mais pas de n'importe quelle manière, c'est à coup de pierres qu'on lui a ôté une vie qu'elle a perdue au bout de vingt heures d'agonie. Certes, ce vendredi 13 avril les deux jeunes barbares qui ont commis cette atrocité ont été condamnés à 23 ans de réclusion criminelle. Mais qui osera donc prendre ce problème à bras le corps, qui osera dénoncer le communautarisme islamique et la tribalisation de la France sinon Philippe de Villiers, qui propose dans sa charte républicaine pour la construction des mosquées la reconnaissance de l'égalité entre hommes et femmes et une soumission claire de l'islam aux lois françaises ? Lors de son meeting nantais du 14 avril, ce dernier a dénoncé la participation de Hani Ramadan au congrès de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) qui se tenait, ô sombre ironie, le jour même du procès des auteurs de la lapidation de Ghofrane et avait déjà demandé son interdiction de séjour en France. Ce Hani Ramadan, frère de Tariq Ramadan, promoteur hypocrite de l'islam à la langue mielleuse, est celui qui, en 2002 dans un article du Monde, osait affirmer que "la lapidation constitue une punition, mais aussi une forme de purification". Voilà le genre de discours que l'on peut tenir à l'UOIF dont la place est importante au Conseil français du culte musulman (CFCM) mis en place par Nicolas Sarkozy. Regardez bien cet hypocrite qui a institué un état dans l'Etat animé par des islamistes radicaux et qui ensuite ose user du protocole médiatique compassionnel auprès de la mère de la victime :


Cet homme est un imposteur ; quand on lui demande pourquoi il a laissé l'UOIF prendre cette place, il répond qu'il faut discuter avec les gens qui sont présents, en face de nous. Cet homme alors qu'il était ministre de l'Intérieur et des Cultes n'a pas effectivement interdit les 120000 familles polygames financées par les contribuables français en violation de la loi ni mis fin aux mariages forcés. Eh bien je dis au contraire que la France n'a pas à faire quelque concession que ce soit à ces barbares, dont les principes conduisent à la soumission des femmes et à leur lapidation si elles osent s'affirmer en temps qu'être humain digne et responsable. Ce n'est pas à la France de s'adapter à l'islam, c'est à l'islam de s'adapter à la France.