Le dimanche 22 avril 2007 doit être marqué d'une pierre noire car il est celui d'une défaite terrible pour les idées françaises et catholiques dans notre pays, ou ce qu'il en reste. Jean-Marie Le Pen et Philippe de Villiers n'ont obtenu au premier tour que, respectivement, 10,44 % et 2,23 % des voix des Français, soit 12,67 % de voix pour la droite patriote et nationale dans son ensemble, ce qui constitue une régression terrible par rapport à 2002.
Il y a pourtant de quoi s'étonner quand on sait que ces mêmes Français qui ont rejeté à 55 % la Constitution européenne ont placé sur le podium, à 83,78 % de participation, Nicolas Sarkozy en première place à 31,18 % des suffrages, suivi de Ségolène Royal à 25,87 % puis de François Bayrou à 18,57 %, tous candidats du système européiste qui méprisent le non des Français à la Constitution européenne et qui veulent soumettre aux Français un mini-traité par voix référendaire ou parlementaire, en vue de soumettre plus encore la France à Bruxelles.
Il y a encore de quoi s'affliger quand on sait que si environ 60 % des Français se prétendent encore catholiques, les trois premiers candidats au premier tour défendent des valeurs de mort et anti-catholiques, soit l'homosexualité, l'avortement, l'euthanasie.
C'est donc la France et ses valeurs catholiques, soit, en somme, la fille aînée de l'Eglise, qui se trouve éliminée après ce premier tour des élections présidentielles de 2007.
On pourrait simplement se dire que les Français, ces pauvres déracinés, sont des cons, ou bien encore des veaux comme disait De Gaulle ; cela est vrai dans une large mesure, mais il faut aller plus loin. Car cette victoire du système, de la médiocrité et de l'anti-France est avant toute chose celle de la politique médiatique, appuyée par le système télévisuel qui lobotomise les Français depuis tant d'années. Cela concerne tout d'abord des sondages truqués qui ont placé régulièrement Philippe de Villiers à 1 % pour encourager le vote utile pour Sarkozy ou qui ont adoubé Bayrou pour en faire le nouveau troisième homme contre Jean-Marie Le Pen ; rien n'a été laissé au hasard. Mais c'est avant tout Nicolas Sarkozy qui a su user en maître mystificateur de ce langage perfide et enjôleur que nous lui connaissons si bien. Il a abusé les Français et tout particulièrement ceux qui partagent les idées de la droite patriote et nationale, en se posant comme le défenseur de l'identité nationale - quand rien n'est plus faux alors qu'il défend le multiculturalisme comme une richesse, qu'il est le créateur du conseil français du culte musulman (CFCM), qu'il veut mettre en place la discrimination positive, le financement public des mosquées - en évoquant la préférence communautaire et la protection européennes - quand il veut faire passer un mini-traité par voie parlementaire qui inféodera plus encore la France à Bruxelles et aux multinationales. Jean-Marie Le Pen en a été amoindri, Philippe de Villiers empêché de décoller. La campagne médiatique, qui a bâillonné au maximum les candidats de la France, était donc sans complexe pro-système et anti-France.
L'issue de ce premier tour a encore démontré, s'il en était encore besoin, l'inadéquation de la République et du suffrage universel à la nature et à la vocation de la France, dont l'identité repose sur l'alliance de la monarchie et du catholicisme. Les Français, trompés en permanence depuis 1789, sont incapables d'avoir une vision identitaire correcte du pays, ni de se concentrer sur le bien commun. Le suffrage universel n'est qu'une somme d'intérêts particuliers ou de catégories partiales, qui vise à fragmenter la France et à la diluer, aujourd'hui, dans le multiculturalisme, le relativisme, l'européisme et le mondialisme.
Il y a pourtant de quoi s'étonner quand on sait que ces mêmes Français qui ont rejeté à 55 % la Constitution européenne ont placé sur le podium, à 83,78 % de participation, Nicolas Sarkozy en première place à 31,18 % des suffrages, suivi de Ségolène Royal à 25,87 % puis de François Bayrou à 18,57 %, tous candidats du système européiste qui méprisent le non des Français à la Constitution européenne et qui veulent soumettre aux Français un mini-traité par voix référendaire ou parlementaire, en vue de soumettre plus encore la France à Bruxelles.
Il y a encore de quoi s'affliger quand on sait que si environ 60 % des Français se prétendent encore catholiques, les trois premiers candidats au premier tour défendent des valeurs de mort et anti-catholiques, soit l'homosexualité, l'avortement, l'euthanasie.
C'est donc la France et ses valeurs catholiques, soit, en somme, la fille aînée de l'Eglise, qui se trouve éliminée après ce premier tour des élections présidentielles de 2007.
On pourrait simplement se dire que les Français, ces pauvres déracinés, sont des cons, ou bien encore des veaux comme disait De Gaulle ; cela est vrai dans une large mesure, mais il faut aller plus loin. Car cette victoire du système, de la médiocrité et de l'anti-France est avant toute chose celle de la politique médiatique, appuyée par le système télévisuel qui lobotomise les Français depuis tant d'années. Cela concerne tout d'abord des sondages truqués qui ont placé régulièrement Philippe de Villiers à 1 % pour encourager le vote utile pour Sarkozy ou qui ont adoubé Bayrou pour en faire le nouveau troisième homme contre Jean-Marie Le Pen ; rien n'a été laissé au hasard. Mais c'est avant tout Nicolas Sarkozy qui a su user en maître mystificateur de ce langage perfide et enjôleur que nous lui connaissons si bien. Il a abusé les Français et tout particulièrement ceux qui partagent les idées de la droite patriote et nationale, en se posant comme le défenseur de l'identité nationale - quand rien n'est plus faux alors qu'il défend le multiculturalisme comme une richesse, qu'il est le créateur du conseil français du culte musulman (CFCM), qu'il veut mettre en place la discrimination positive, le financement public des mosquées - en évoquant la préférence communautaire et la protection européennes - quand il veut faire passer un mini-traité par voie parlementaire qui inféodera plus encore la France à Bruxelles et aux multinationales. Jean-Marie Le Pen en a été amoindri, Philippe de Villiers empêché de décoller. La campagne médiatique, qui a bâillonné au maximum les candidats de la France, était donc sans complexe pro-système et anti-France.
L'issue de ce premier tour a encore démontré, s'il en était encore besoin, l'inadéquation de la République et du suffrage universel à la nature et à la vocation de la France, dont l'identité repose sur l'alliance de la monarchie et du catholicisme. Les Français, trompés en permanence depuis 1789, sont incapables d'avoir une vision identitaire correcte du pays, ni de se concentrer sur le bien commun. Le suffrage universel n'est qu'une somme d'intérêts particuliers ou de catégories partiales, qui vise à fragmenter la France et à la diluer, aujourd'hui, dans le multiculturalisme, le relativisme, l'européisme et le mondialisme.
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