Lorsqu'on tente de discuter du gros problème que constitue l'avortement avec des personnes qui sont favorables à ce procédé - elles sont d'ailleurs, et bien malheureusement, les plus nombreuses, on se heurte souvent aux mêmes semblants d'arguments qui sont autant de préjugés définitifs dérivés du politiquement correct totalitaire d'aujourd'hui, répondant au fameux "il est interdit d'interdire" de mai 1968.
D'une part il est toujours question d'"avoir le droit" - au nom de quoi, on ne le sait jamais bien - et plus précisément ici du droit des femmes de disposer de leur corps. Outre le fait que cela traduit une vision purement hédoniste de l'homme, cette perspective est d'autant plus critiquable dès lors qu'il s'agit de l'avortement puisqu'il ne s'agit pas seulement du corps de la femme mais aussi de l'embryon puis du foetus qui s'y trouve. Alors, deux questions se posent.
Tout d'abord, est-ce qu'une femme enceinte peut être considérée comme propriétaire de l'embryon qu'elle porte ? La réponse est évidemment non, puisqu'il s'agit d'un corps vivant, certes dépendant de sa mère pour son développement, mais clairement distinct de celle-ci et identifiable en soi. Personne n'est propriétaire de la vie d'autrui, fût-ce de celle de son enfant, né ou encore en germe. Une mère est responsable du bien-être de son enfant, bien loin d'être habilitée à décider de sa vie ou de sa mort.
J'en viens donc à la seconde question. Les défenseurs de l'avortement, outre la revendication du droit pour les femmes de disposer de leur corps, prétendent que l'embryon n'est pas encore un être humain et que la femme, finalement, ne ferait guère plus en avortant qu'en rejetant un excrément dans les toilettes. Dès lors, il convient de s'interroger sur la nature de cet embryon, au-delà de toute description technique et scientifique qu'on peut aisément consulter ailleurs. J'ai déjà défini l'embryon comme un corps vivant dépendant de sa mère pour son développement. S'il est dépendant, il n'en est pas moins vivant, et le supprimer n'est pas un acte anodin mais bien mettre fin à une vie de façon volontaire, soit un meurtre, meurtre d'autant plus horrible qu'il vise un innocent qui n'a pas le moyen de se défendre. Comment ensuite oser prôner les belles valeurs de l'amour d'autrui quand on méprise le plus vulnérable des innocents ? Il faut ensuite clairement affirmer que l'embryon appartient à l'espèce humaine. Seulement, ceci posé, on a du mal à l'appeler un être humain, puisque ce terme introduit à notre imagination un être déjà formé, soit au moins un bébé. Dès lors, l'embryon n'est pas encore une personne... mais déjà un individu. Outre le fait que l'embryon est un corps vivant qui se distingue, il s'individualise encore en ce qu'il n'est pas interchangeable avec un autre embryon, malgré le fait qu'il n'est pas formé. En effet, un embryon est déjà déterminé et inscrit dans le monde de façon spatio-temporelle ; il existe à tel endroit et à tel moment. Dès lors, supprimer cet embryon c'est empêcher son développement dont la possibilité est unique, depuis sa conception.
Avorter, c'est briser la possibilité unique de développement d'un embryon-individu qui est une personne en puissance. J'en conclus que l'embryon, qui n'est pas une personne mais déjà un individu, mérite le droit de vivre comme tout être appartenant à l'espèce humaine. L'avortement, qui est un génocide des innocents, est indéfendable moralement.
D'une part il est toujours question d'"avoir le droit" - au nom de quoi, on ne le sait jamais bien - et plus précisément ici du droit des femmes de disposer de leur corps. Outre le fait que cela traduit une vision purement hédoniste de l'homme, cette perspective est d'autant plus critiquable dès lors qu'il s'agit de l'avortement puisqu'il ne s'agit pas seulement du corps de la femme mais aussi de l'embryon puis du foetus qui s'y trouve. Alors, deux questions se posent.
Tout d'abord, est-ce qu'une femme enceinte peut être considérée comme propriétaire de l'embryon qu'elle porte ? La réponse est évidemment non, puisqu'il s'agit d'un corps vivant, certes dépendant de sa mère pour son développement, mais clairement distinct de celle-ci et identifiable en soi. Personne n'est propriétaire de la vie d'autrui, fût-ce de celle de son enfant, né ou encore en germe. Une mère est responsable du bien-être de son enfant, bien loin d'être habilitée à décider de sa vie ou de sa mort.
J'en viens donc à la seconde question. Les défenseurs de l'avortement, outre la revendication du droit pour les femmes de disposer de leur corps, prétendent que l'embryon n'est pas encore un être humain et que la femme, finalement, ne ferait guère plus en avortant qu'en rejetant un excrément dans les toilettes. Dès lors, il convient de s'interroger sur la nature de cet embryon, au-delà de toute description technique et scientifique qu'on peut aisément consulter ailleurs. J'ai déjà défini l'embryon comme un corps vivant dépendant de sa mère pour son développement. S'il est dépendant, il n'en est pas moins vivant, et le supprimer n'est pas un acte anodin mais bien mettre fin à une vie de façon volontaire, soit un meurtre, meurtre d'autant plus horrible qu'il vise un innocent qui n'a pas le moyen de se défendre. Comment ensuite oser prôner les belles valeurs de l'amour d'autrui quand on méprise le plus vulnérable des innocents ? Il faut ensuite clairement affirmer que l'embryon appartient à l'espèce humaine. Seulement, ceci posé, on a du mal à l'appeler un être humain, puisque ce terme introduit à notre imagination un être déjà formé, soit au moins un bébé. Dès lors, l'embryon n'est pas encore une personne... mais déjà un individu. Outre le fait que l'embryon est un corps vivant qui se distingue, il s'individualise encore en ce qu'il n'est pas interchangeable avec un autre embryon, malgré le fait qu'il n'est pas formé. En effet, un embryon est déjà déterminé et inscrit dans le monde de façon spatio-temporelle ; il existe à tel endroit et à tel moment. Dès lors, supprimer cet embryon c'est empêcher son développement dont la possibilité est unique, depuis sa conception.
Avorter, c'est briser la possibilité unique de développement d'un embryon-individu qui est une personne en puissance. J'en conclus que l'embryon, qui n'est pas une personne mais déjà un individu, mérite le droit de vivre comme tout être appartenant à l'espèce humaine. L'avortement, qui est un génocide des innocents, est indéfendable moralement.
3 commentaires:
L'avortement est une tragédie qui ne laisse pas indemne la mère.
La tragédie se transforme en boucherie dès qu'il faut "diviser" l'embryon pour l'extraire. Et là il y a inévitablement traumatisme grave chez la partie survivante du couple mère-foetus.
Il faut que les mères incapables de porter leur enfant pour toute raison possible, puissent aller à terme dans de bonnes conditions et le livrent à une structure de délaissement. Sauf bien sûr si la grossesse menace leur propre vie.
Là dessus, je suis complètement d'accord avec toi !
C'est d'autant plus bien expliqué et très convaincant ! Mes félicitations en te souhaitant une bonne continuation à toi ainsi qu'à ton excellent blog.
tout à fait d'accord.
nul n'a le droit d'ôter la vie d'un être qui ne peut s'exprimer.
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