Autant le préciser tout de suite, je ne suis pas un admirateur de l'animateur et du chanteur, et je ne connais pas l'écrivain - on s'en serait douté. Ceci étant dit, l'"affaire" qui concerne Pascal Sevran m'intéresse de par l'ampleur de la réaction qu'elle a suscité, qui témoigne de l'emprise incroyable du politiquement correct dans nos sociétés dites modernes.
Considérons d'abord de quoi il s'agit. Tout part d'une phrase extraite du dernier livre de Pascal Sevran, Le privilège des jonquilles : « la bite des Noirs est responsable de la famine en Afrique. » Lors d'une interview récente pour Var Matin, un journaliste met l'animateur face à ce propos qu'il considère donc a priori comme dérangeant, ce à quoi l'intéressé répond : « et alors ? C’est la vérité ! L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. Il faudrait stériliser la moitié de la planète ! » Plus précisément, dans son livre, à propos de la famine au Niger, il écrivait ceci : " les coupables sont facilement identifiables. Ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leurs b..., ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n'osera leur reprocher cela ".
Certes, les propos, eu égard à l'atmosphère très hypocritement moralisante dans laquelle nous sommes confinés, sont plus que maladroits, mais tout cela me paraît d'une banalité extrême et même ne pas manquer de bon sens si considère le fond. On sait fort bien que la surpopulation africaine est un problème majeur et que plus globalement la surpopulation humaine face au manque de ressources à prévoir sur notre planète dans quelques décennies sera un facteur de dérèglement économique voire politique gravissime. Prétendre le contraire serait absurde et on peut même considérer ce genre de comportement sur notre territoire national. On sait que la fécondité française actuelle est relayée dans une mesure assez large par les familles immigrées et d'origine immigrées, principalement en provenance d'Afrique. Si d'une part on connaît la technique musulmane de colonisation d'un territoire par le ventre des femmes et si d'autre part on sait que le nombre d'enfants est en corrélation avec les allocations familiales, le fait est que ces familles reproduisant le schéma traditionnel africain se placent d'emblée, sans un emploi fructueux, dans une situation de pauvreté et de dépendance - que ce soit à dessein ou pas pour la seconde.
Mais considérons les réactions qui sont finalement le plus intéressant. France 2 a bien évidemment adressé un avertissement à son animateur qui s'est empressé de s'excuser, se voyant déjà emporté par la tourmente médiatique. Autant dire à ce point de vue, en écho au début de mon article, que l'homme n'est ni courageux ni sympathique en ce qu'il n'assume pas ses propos passé un premier temps et qu'il se prévaut même du soutien de Jack Lang, Bertrand Delanoë, Renaud, Alain Delon, France Gall ou Sheila. Que du beau monde. C'est donc bien la réaction à ses propos qui m'intéresse, un peu comme lors de l'affaire Redecker j'ai défendu le droit de critiquer l'islam tout en sachant que l'homme était un laïcard prêt à mettre le catholicisme dans le même sac que l'islam.
Les excuses ne suffisent donc bien évidemment pas à toute cette famille moralisante qui cherche comme une fouine à profiter de toute affaire de ce type pour que ses cris d'orfraie soient relayés dans les media. Ainsi du Parti Socialiste, qui, trop content qu'on oublie un peu les propos de son encombrant George Frêche, met en avant le fait que Pascal Sevran affiche désormais son soutien pour Nicolas Sarkozy ; quand on fait d'un pseudo combat moral une opportunité politique, on atteint le point culminant du cynisme. A ce parti expert en politiquement correct s'ajoutent les traditionnels gémissements du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectifdom) et du Conseil représentatif des associations noires (Cran) qui ont entamé des poursuites judiciaires contre l'animateur, ainsi que l'Association de la presse panafricaine (APPA), qui regroupe les journalistes d'origine africaine basés à Paris, et qui a saisi le Rapporteur spécial de l'ONU sur le racisme. J'en oublie sans doute.
Ce qui m'interpelle c'est quand même l'ampleur de la réaction, face à la banalité des propos, qui démontre à quel point notre démocratie de façade est en fait un régime qui présente des aspects totalitaires et qui s'est doté depuis quelques temps de tout un arsenal répressif au niveau légal et associatif qui s'assimile à une véritable police de la pensée. J'entends souvent ça et là des critiques faciles à propos du Moyen Âge et notamment du poids de l'Eglise catholique et du pouvoir de l'Inquisition. Eh bien ce que nous vivons actuellement ne me semble guère mieux valoir. La république est une religion comme une autre qui a ses dogmes qu'on ne doit pas enfreindre : la liberté de pensée est un leurre, cela se vérifie de plus en plus. On use de diabolisations - le mot n'est pas anodin - à l'encontre d'hommes politiques comme Jean-Marie Le Pen et même désormais Philippe de Villiers et on assassine médiatiquement des hommes qui ne rentrent pas dans le moule de la pensée unique comme on usait jadis du bûcher. Sans compter qu'aujourd'hui ni les méthodes ni le combat ne sont justes.
Considérons d'abord de quoi il s'agit. Tout part d'une phrase extraite du dernier livre de Pascal Sevran, Le privilège des jonquilles : « la bite des Noirs est responsable de la famine en Afrique. » Lors d'une interview récente pour Var Matin, un journaliste met l'animateur face à ce propos qu'il considère donc a priori comme dérangeant, ce à quoi l'intéressé répond : « et alors ? C’est la vérité ! L’Afrique crève de tous les enfants qui y naissent sans que leurs parents aient les moyens de les nourrir. Je ne suis pas le seul à le dire. Il faudrait stériliser la moitié de la planète ! » Plus précisément, dans son livre, à propos de la famine au Niger, il écrivait ceci : " les coupables sont facilement identifiables. Ils signent leurs crimes en copulant à tout va, la mort est au bout de leurs b..., ils peuvent continuer parce que ça les amuse, personne n'osera leur reprocher cela ".
Certes, les propos, eu égard à l'atmosphère très hypocritement moralisante dans laquelle nous sommes confinés, sont plus que maladroits, mais tout cela me paraît d'une banalité extrême et même ne pas manquer de bon sens si considère le fond. On sait fort bien que la surpopulation africaine est un problème majeur et que plus globalement la surpopulation humaine face au manque de ressources à prévoir sur notre planète dans quelques décennies sera un facteur de dérèglement économique voire politique gravissime. Prétendre le contraire serait absurde et on peut même considérer ce genre de comportement sur notre territoire national. On sait que la fécondité française actuelle est relayée dans une mesure assez large par les familles immigrées et d'origine immigrées, principalement en provenance d'Afrique. Si d'une part on connaît la technique musulmane de colonisation d'un territoire par le ventre des femmes et si d'autre part on sait que le nombre d'enfants est en corrélation avec les allocations familiales, le fait est que ces familles reproduisant le schéma traditionnel africain se placent d'emblée, sans un emploi fructueux, dans une situation de pauvreté et de dépendance - que ce soit à dessein ou pas pour la seconde.
Mais considérons les réactions qui sont finalement le plus intéressant. France 2 a bien évidemment adressé un avertissement à son animateur qui s'est empressé de s'excuser, se voyant déjà emporté par la tourmente médiatique. Autant dire à ce point de vue, en écho au début de mon article, que l'homme n'est ni courageux ni sympathique en ce qu'il n'assume pas ses propos passé un premier temps et qu'il se prévaut même du soutien de Jack Lang, Bertrand Delanoë, Renaud, Alain Delon, France Gall ou Sheila. Que du beau monde. C'est donc bien la réaction à ses propos qui m'intéresse, un peu comme lors de l'affaire Redecker j'ai défendu le droit de critiquer l'islam tout en sachant que l'homme était un laïcard prêt à mettre le catholicisme dans le même sac que l'islam.
Les excuses ne suffisent donc bien évidemment pas à toute cette famille moralisante qui cherche comme une fouine à profiter de toute affaire de ce type pour que ses cris d'orfraie soient relayés dans les media. Ainsi du Parti Socialiste, qui, trop content qu'on oublie un peu les propos de son encombrant George Frêche, met en avant le fait que Pascal Sevran affiche désormais son soutien pour Nicolas Sarkozy ; quand on fait d'un pseudo combat moral une opportunité politique, on atteint le point culminant du cynisme. A ce parti expert en politiquement correct s'ajoutent les traditionnels gémissements du Collectif des Antillais, Guyanais, Réunionnais et Mahorais (Collectifdom) et du Conseil représentatif des associations noires (Cran) qui ont entamé des poursuites judiciaires contre l'animateur, ainsi que l'Association de la presse panafricaine (APPA), qui regroupe les journalistes d'origine africaine basés à Paris, et qui a saisi le Rapporteur spécial de l'ONU sur le racisme. J'en oublie sans doute.
Ce qui m'interpelle c'est quand même l'ampleur de la réaction, face à la banalité des propos, qui démontre à quel point notre démocratie de façade est en fait un régime qui présente des aspects totalitaires et qui s'est doté depuis quelques temps de tout un arsenal répressif au niveau légal et associatif qui s'assimile à une véritable police de la pensée. J'entends souvent ça et là des critiques faciles à propos du Moyen Âge et notamment du poids de l'Eglise catholique et du pouvoir de l'Inquisition. Eh bien ce que nous vivons actuellement ne me semble guère mieux valoir. La république est une religion comme une autre qui a ses dogmes qu'on ne doit pas enfreindre : la liberté de pensée est un leurre, cela se vérifie de plus en plus. On use de diabolisations - le mot n'est pas anodin - à l'encontre d'hommes politiques comme Jean-Marie Le Pen et même désormais Philippe de Villiers et on assassine médiatiquement des hommes qui ne rentrent pas dans le moule de la pensée unique comme on usait jadis du bûcher. Sans compter qu'aujourd'hui ni les méthodes ni le combat ne sont justes.
1 commentaires:
Je suis completement d'accord avec toi sur cet article !!!
Quel plaisir de lire des articles si bien rédigés, clairs, et d'une lecture si agréable...
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