Les choses commencent à se préciser à l'UMP, alors qu'on sentait depuis longtemps qu'une confrontation plus ou moins ouverte risquait d'éclater en son sein entre la vieille garde chiraquienne et les sarkozystes à l'occasion des présidentielles, sauf qu'on ne savait pas exactement sous quelle forme ni à quelle degré cela se produirait. La seule chose à peu près certaine était que Jacques Chirac n'allait certainement pas se priver de mettre des bâtons dans les roues de Nicolas Sarkozy, que ce fût par une candidature personnelle à l'élection présidentielle ou par quelque autre subterfuge. Il semble donc que le choix du président se soit porté sur une action indirecte par l'entremise de Michelle Alliot-Marie - les femmes de pouvoir sont à la mode -, qui a récemment laissé entendre qu'elle pourrait se présenter à l'élection présidentielle en tant que candidate indépendante de l'UMP. Bien que je soutienne la candidature de Philippe de Villiers et que je n'affectionne pas particulièrement Nicolas Sarkozy et qu'une telle division puisse avoir ses avantages, il me faut écrire par objectivité que la candidature de MAM est un non sens en ce qu'elle n'a pas de public, la voie gaulliste étant incarnée en principe par Nicolas Dupont-Aignan. Que pèsent ces néo-gaullistes qui ont renié l'héritage du Général quand on connaît la popularité de Nicolas Sarkozy à l'UMP ? Sans doute pas grand chose. Reste que la machine à perdre pour l'UMP est en chantier et que Chirac, prêt à faire perdre son camp comme en 1981, en est le maître d'oeuvre.
Si tout se vaut, plus rien ne vaut.
L'hôte de céans
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vendredi 29 décembre 2006
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By:
Mickaelus
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