jeudi 30 novembre 2006 | By: Mickaelus

Supplique aux évêques de France pour le respect de la Vie

J'appelle tous les chrétiens et plus généralement les hommes de bien et de vertu à signer cette pétition ici :

Texte de la supplique

«Je pense que de nos jours le plus grand destructeur de la paix est l’avortement… Si nous acceptons qu’une mère puisse tuer son propre enfant, comment pouvons-nous dire aux autres de ne pas se tuer entre eux ?» (Mère Teresa).

«Oserais-je vous dire que je m’interroge souvent devant Dieu, sur les silences dont on pourra nous accuser dans quelques décennies ou siècles ?» (Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris).

«Au moment du vote de la loi en 1975, beaucoup ignorent que l’Eglise était de fait, favorable à cette mesure… S’ils (les évêques) s’y étaient vraiment déclarés hostiles, la loi ne serait pas passée. Simone Veil… me l’a d’ailleurs confirmé» (Professeur Nisand, Golias, décembre 2000).

«Je renouvelle avec vigueur mon appel à tous les hommes politiques afin qu’ils ne promulguent pas de lois qui, méconnaissant la dignité de la personne, minent à la racine, la vie même de la société civile » (Jean Paul II, Evangelium Vitæ).

«On ne peut penser qu’une société puisse combattre efficacement le crime quand elle le légalise elle-même dans le cadre de la vie naissante» (Benoît XVI, 16 septembre 2006).


Au printemps 2007, des élections présidentielle et législatives auront lieu en France. Par-delà les débats légitimes et les statistiques sur le chômage, l’insécurité, l’immigration… il nous semble qu’aucun chiffre n’est plus grave que celui des 200 000 avortements officiels annuels.

C’est pourquoi nous venons vous demander d’intervenir solennellement dans ces débats afin de rappeler que la défense de la culture de vie doit être le premier critère de choix pour un électeur catholique et qu’aucun élu catholique ne saurait cautionner des lois qui légalisent l’avortement, l’euthanasie, le clonage humain…

«Comment les députés catholiques peuvent-ils voter une telle loi ?» (cardinal Barbarin, 7 février 2004, à propos de la loi sur la bioéthique). Vos paroles seront d’un précieux secours pour tous ceux qui cherchent à vivre au quotidien «l’évangile de la vie» et œuvrent pour que ses valeurs inspirent les lois civiles.

Bien au-delà des aléas du combat électoral, le peuple chrétien vous sera reconnaissant d’avoir ainsi rappelé «à temps et à contre-temps» la loi de Dieu.