On ne saurait constater de manière plus précise et concise le succès électoral et médiatique de Cohn-Bendit que Philippe de Villiers au soir des élections européennes : quand le lanceur de pavés et le libertaire de mai 68 devient le nouveau héros écolo-bobo de la société française (d'une partie seulement, heureusement, au vu du fort taux d'abstention), on conçoit tristement combien l'abîme moral dans lequel sombre toujours plus ce pays n'a pas de fond. C'est le même état d'esprit vicié, inversé, que lorsqu'on appelle un établissement collège Robespierre, ou qu'on laisse inscrit sur l'Arc de Triomphe le nom d'un commanditaire du génocide vendéen comme Turreau.
On a voulu remplacer dans ce pays, depuis la Révolution "française", l'amour des héros authentiques par celui des anarchistes et des assassins. Dieu merci, il reste des gens pour se souvenir des rois, des croisés, de Du Guesclin, de Bayard, de Jeanne d'Arc ; mais trop assoient la "voix de la France" (ce concept fumeux hérité du messianisme révolutionnaire, quand la France glorieuse véritable était la fille aînée des nations en tant que fille aînée de l'Église) sur les basses œuvres et héritages de Robespierre et de ses sbires, quand d'autres en appellent encore à leurs dérivés nationaux-socialistes Hitler et Staline, ou se pâment au souvenir de Che Guevara ou devant les révolutionnaires miniatures Dany le rouge et José Bové. Car c'est bien d'un totalitarisme écologiste internationaliste, doté d'un gouvernement mondial, dont rêvent ces personnages, qui jouent ainsi le jeu de la mondialisation libérale et de celui qu'ils prétendent affronter.
Nicolas Sarkozy, car c'est de lui dont il s'agit aussi, a joué de ce nouveau sentiment de peur qu'il a laissé se développer dans les médias, notamment avec la diffusion très opportune - pour ne pas dire plus - du film alarmiste et catastrophiste Home. Il a rapidement compris qu'il n'y avait rien de mieux pour exterminer sa gauche, qui se trouve déjà en voie de décomposition intellectuelle avancée, cette gauche avariée qui elle-même lui rend l'immense service de le faire passer pour un réactionnaire (on se souvient des affiches "Sarkozy = Le Pen"), lui assurant les voix d'un électorat droitier populaire et malheureusement crédule.
Or Sarkozy et Cohn-Bendit ont ceci en commun qu'ils sont tous les deux des enfants et des promoteurs de mai 68, en plus d'être des cyniques manipulateurs. Philippe de Villiers a ainsi conclu : la société de mai 68, elle est sous nos yeux. Celle des appétits individuels pour le plaisir de quelques arrivistes au nom de prétendus grands idéaux (droits de l'homme, démocratie, idéologie écologiste, tout ce qu'on voudra). En attendant, la France peut mourir, ils ne lèveront pas le petit doigt pour elle.
On a voulu remplacer dans ce pays, depuis la Révolution "française", l'amour des héros authentiques par celui des anarchistes et des assassins. Dieu merci, il reste des gens pour se souvenir des rois, des croisés, de Du Guesclin, de Bayard, de Jeanne d'Arc ; mais trop assoient la "voix de la France" (ce concept fumeux hérité du messianisme révolutionnaire, quand la France glorieuse véritable était la fille aînée des nations en tant que fille aînée de l'Église) sur les basses œuvres et héritages de Robespierre et de ses sbires, quand d'autres en appellent encore à leurs dérivés nationaux-socialistes Hitler et Staline, ou se pâment au souvenir de Che Guevara ou devant les révolutionnaires miniatures Dany le rouge et José Bové. Car c'est bien d'un totalitarisme écologiste internationaliste, doté d'un gouvernement mondial, dont rêvent ces personnages, qui jouent ainsi le jeu de la mondialisation libérale et de celui qu'ils prétendent affronter.
Nicolas Sarkozy, car c'est de lui dont il s'agit aussi, a joué de ce nouveau sentiment de peur qu'il a laissé se développer dans les médias, notamment avec la diffusion très opportune - pour ne pas dire plus - du film alarmiste et catastrophiste Home. Il a rapidement compris qu'il n'y avait rien de mieux pour exterminer sa gauche, qui se trouve déjà en voie de décomposition intellectuelle avancée, cette gauche avariée qui elle-même lui rend l'immense service de le faire passer pour un réactionnaire (on se souvient des affiches "Sarkozy = Le Pen"), lui assurant les voix d'un électorat droitier populaire et malheureusement crédule.
Or Sarkozy et Cohn-Bendit ont ceci en commun qu'ils sont tous les deux des enfants et des promoteurs de mai 68, en plus d'être des cyniques manipulateurs. Philippe de Villiers a ainsi conclu : la société de mai 68, elle est sous nos yeux. Celle des appétits individuels pour le plaisir de quelques arrivistes au nom de prétendus grands idéaux (droits de l'homme, démocratie, idéologie écologiste, tout ce qu'on voudra). En attendant, la France peut mourir, ils ne lèveront pas le petit doigt pour elle.
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