Après avoir récemment subi les foudres du politiquement correct en Grande Bretagne (il faut désormais avoir plus de 18 ans pour y acheter Tintin au Congo à cause de la décision de la commission pour l'égalité raciale), c'est maintenant en Belgique - ex-puissance colonisatrice du Congo - que Tintin se voit mis au ban de l'humanité par un vulgaire étudiant congolais, au nom de la repentance, de la mortification et du masochisme européens si tristement à la mode aujourd'hui. L'étudiant en sciences politiques dénommé Bienvenu Mbutu Mondondo a déposé une plainte pour "racisme et xénophobie" le 17 juillet à Bruxelles contre cet album de 1930-1931 que Hergé lui-même a malheureusement accepté de reconnaître comme une erreur de jeunesse, alors que si les africains y sont représentés d'une façon légèrement stéréotypée, c'était le lot d'une époque, et je dirais même le droit de tout auteur dans le cadre de la fiction (à quand Le Cid
La dénonciation intéressée d'une oeuvre de fiction par cet africain s'inscrit dans un processus global de destruction morale de l'histoire de l'Europe et de sa mémoire, principalement à travers la colonisation, cible privilégiée des populations immigrées d'origine africaine. On a bien vu il n'y a pas si longtemps, en France même, que la loi qui devait faire inscrire les aspects positifs de la colonisation dans les programmes d'histoire au même titre que leurs aspects négatifs, au nom de la vérité entière et complète, n'avait pas pu passer. On sait pourquoi : les populations immigrées dans nos pays, s'appuyant aussi sur des citoyens de souche complètement déstructurés mentalement, faibles psychologiquement et baignant en pleine décadence civilisationnelle, effectuent un véritable travail de sape censé porter ses fruits sur le long terme pour porter dans le coeur des Européens la détestation d'eux-mêmes et de leur histoire, cela pour imposer leurs valeurs quand à l'aide de leur fécondité galopante ils seront mûrs pour prendre le pouvoir. En effet, l'immigration de masse, que ce soit en Grande-Bretagne, en Belgique, en Allemagne, en France, ou ailleurs, parce qu'elle ne peut pas être intégrée, ou qu'elle ne le veut souvent pas par esprit de conquête, crée nécessairement une concurrence des mémoires fondée sur la différence des histoires de peuples qui sont forcés de vivre ensemble sur un même territoire dont l'histoire est pourtant une. Doit-on alors éternellement s'excuser de ce que l'on est, de ce que l'on a été, au nom de populations étrangères qui viennent semer la discorde chez nous ? Assurément non, nous Européens - du moins ceux d'entre nous qui ne nous sommes pas encore trahis nous-mêmes - ne devons aucune excuse à ces populations, qui non contentes de dénoncer le mal supposé consubstantiel à l'Occident en général, sont pourtant paradoxalement bien heureuses de profiter de sa richesse, dilapidée par ses gouvernements irresponsables et masochistes, pendant que, leur liberté recouvrée après l'épisode de la décolonisation, elles sont incapables de se gérer seules - que ce soit les arabes ou les africains - quand ce n'est pas pour se déchirer en d'interminables guerres civiles dont les massacres dépassent de loin les bavures de la colonisation, sans leur apporter, à l'évidence, les mêmes profits. L'explication est aussi simple que cela, ces populations éprouvent une fascination passionnelle pour l'Occident, vers lequel elles sont attirées tout en rêvant de le détruire pour s'en approprier les richesses. Autant dire que ces peuples, incapables de prendre en main leur destin, occupés trop souvent à donner des leçons de morale sans être capables de rien accomplir, sont enfermés dans une spirale de la haine et de la revanche tout à fait nocive. Ce n'est pas en s'en prenant à l'innocent Tintin ou à l'histoire du supposé ennemi blanc que les choses s'amélioreront. Il faudra bien comprendre que c'est en acceptant avec reconnaissance les dons de ceux qui étaient les envahisseurs d'hier, envahisseurs plus avancés, que l'on peut parfois progresser. La Gaule est passée par là en devenant une province romaine bien intégrée, et il ne viendrait aujourd'hui à personne l'idée saugrenue de classer la Guerre des Gaules

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