J'ai été fort amusé par la prestation de Nicolas Sarkozy lors de l'émission politique A vous de juger sur France 2. En effet, alors qu'il s'est engagé récemment à aider Besancenot et surtout Le Pen - en omettant soigneusement Villiers de l'équation - à acquérir les signatures qui leur faisaient encore défaut, semblant en cela vouloir une élection présidentielle plus démocratique, il a confirmé vouloir ménager l'électorat du Front National, dans l'hypothèse d'un éventuel report de voix en sa faveur lors d'un second tour où il serait présent au contraire de Le Pen, en proposant la création d'un ministère de l'immigration et de l'identité nationale. Cette proposition qui me semble aller de soi ne peut toutefois pas être prise au sérieux chez quelqu'un comme Nicolas Sarkozy qui en même temps se prononce pour le droit de vote des étrangers aux élections municipales - certes avec certaines clauses mais l'idée est en soi inacceptable - et qui lors de la même émission évoquée plus haut déclare que la diversité serait une chance pour la France, prétextant que lui est bien hongrois. Sauf que toutes les origines et toutes les cultures ne se valent pas, et qu'un Européen de l'est sera toujours plus assimilable qu'un arabe musulman.
Les réactions à cette proposition ne se sont pas fait attendre, toutes mâtinées de la même niaiserie politiquement correcte. Marie-Ségolène Royal considère que confondre dans un même ministère immigration et identité nationale relève de l'amalgame. Il est bien évident que la gauche ne compte pas critiquer son réservoir de voix futures potentiel et que toute force déstructurante de la France - l'immigration sauvage - est pour elle la bienvenue. Il est pourtant bien évident qu'une immigration subie qui véhicule une voire plusieurs cultures étrangères, alors que ces populations ne sont pas francisées par la suite, constitue une menace pour la cohésion nationale de la France. François Bayrou, de ce son côté, constate qu'une limite est franchie dès lors qu'on associe immigration et identité nationale. Pour lui, la France n'a qu'une identité, c'est la république. C'est donc que pour M. Bayrou, la France n'a que 200 ans et qu'il faut évacuer tout l'héritage de nos rois. Voilà qui est profondément choquant et ridicule.
Il faut encore évoquer un autre prétendant, tout virtuel celui-là, dont je n'ai jamais considéré comme possible la candidature, je veux parler de Jacques Chirac. La teneur de ses adieux politiques me conduisent cependant à en rester au même sujet, puisque notre président a eu à coeur de rappeler aux Français que leur devoir le plus cher et le plus immuable était de saborder la France, de la déconstruire encore et encore jusqu'à ce qu'on n'en aperçoive plus même les ruines. Pour citer ses propos tout en les précisant, il a appelé à la tolérance inconditionnelle - soit au relativisme et à l'impuissance politique en matière civilisationnelle -, au rejet des extrémismes qui a constitué le combat de sa vie - aimer la France et promouvoir son identité relevant de l'extrémisme pour M. Chirac -, à se détourner du racisme et à considérer toutes les cultures comme équivalentes - si on considère que la France n'est qu'un mélange incertain de cultures incompatibles, l'islamisation ne dérange pas notre président à l'évidence. Les adieux politiques de M. Chirac auront donc été à la hauteur de ses deux mandats, en constituant un discours moralisateur et gauchisant tout aussi creux qu'insolent à l'encontre de tous ceux qui osent encore aimer la France, ses racines catholiques et son histoire en son entier. Lors des réactions à chaud sur le plateau du JT de TF1, de Royal, Bayrou et Le Pen, seul ce dernier a eu à coeur de rappeler le bilan de celui qui a sans doute été le plus mauvais président qu'a connu la France. Je partage avec vous sa conclusion : puisse Dieu pardonner à Jacques Chirac tout le mal qu'il a fait à la France.
Les réactions à cette proposition ne se sont pas fait attendre, toutes mâtinées de la même niaiserie politiquement correcte. Marie-Ségolène Royal considère que confondre dans un même ministère immigration et identité nationale relève de l'amalgame. Il est bien évident que la gauche ne compte pas critiquer son réservoir de voix futures potentiel et que toute force déstructurante de la France - l'immigration sauvage - est pour elle la bienvenue. Il est pourtant bien évident qu'une immigration subie qui véhicule une voire plusieurs cultures étrangères, alors que ces populations ne sont pas francisées par la suite, constitue une menace pour la cohésion nationale de la France. François Bayrou, de ce son côté, constate qu'une limite est franchie dès lors qu'on associe immigration et identité nationale. Pour lui, la France n'a qu'une identité, c'est la république. C'est donc que pour M. Bayrou, la France n'a que 200 ans et qu'il faut évacuer tout l'héritage de nos rois. Voilà qui est profondément choquant et ridicule.
Il faut encore évoquer un autre prétendant, tout virtuel celui-là, dont je n'ai jamais considéré comme possible la candidature, je veux parler de Jacques Chirac. La teneur de ses adieux politiques me conduisent cependant à en rester au même sujet, puisque notre président a eu à coeur de rappeler aux Français que leur devoir le plus cher et le plus immuable était de saborder la France, de la déconstruire encore et encore jusqu'à ce qu'on n'en aperçoive plus même les ruines. Pour citer ses propos tout en les précisant, il a appelé à la tolérance inconditionnelle - soit au relativisme et à l'impuissance politique en matière civilisationnelle -, au rejet des extrémismes qui a constitué le combat de sa vie - aimer la France et promouvoir son identité relevant de l'extrémisme pour M. Chirac -, à se détourner du racisme et à considérer toutes les cultures comme équivalentes - si on considère que la France n'est qu'un mélange incertain de cultures incompatibles, l'islamisation ne dérange pas notre président à l'évidence. Les adieux politiques de M. Chirac auront donc été à la hauteur de ses deux mandats, en constituant un discours moralisateur et gauchisant tout aussi creux qu'insolent à l'encontre de tous ceux qui osent encore aimer la France, ses racines catholiques et son histoire en son entier. Lors des réactions à chaud sur le plateau du JT de TF1, de Royal, Bayrou et Le Pen, seul ce dernier a eu à coeur de rappeler le bilan de celui qui a sans doute été le plus mauvais président qu'a connu la France. Je partage avec vous sa conclusion : puisse Dieu pardonner à Jacques Chirac tout le mal qu'il a fait à la France.
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