vendredi 9 février 2007 | By: Mickaelus

Les 100 premières mesures de Philippe de Villiers en 2007



ECONOMIE

Plus de travail, moins d'impôts

Entre la mondialisation sauvage et le carcan fiscal et réglementaire qui pèsent sur elles, les entreprises ne sont pas en mesure de s’épanouir. La France ne manque pourtant pas d’entrepreneurs. Il convient de protéger le travail de la mondialisation, de le libérer et de le promouvoir en privilégiant les artisans, les commerçants et les PME enracinées.


Libérer le travail, c’est briser les chaînes d’une réglementation asphyxiante afin d’encourager les créations d’entreprise.

1 - Libérer le travail, c’est mettre en place un patriotisme fiscal libérateur.
• Baisse drastique des charges de 50 % qui pèsent sur les PME-PMI, laquelle permettra la création d’un million d’emplois en douze mois.

2 - Libérer le travail, c’est encourager les créateurs de TPE et de PME.
• Exonérer de charges sociales pendant deux ans toute entreprise nouvellement créée.

3 - Libérer le travail, c’est donner la priorité aux petites structures.
• Privilégier les artisans et les commerçants sur les grandes surfaces, et tout particulièrement leurs galeries marchandes.

4 - Libérer le travail, c’est favoriser l’implantation d’entreprises dans les zones géographiques en souffrance.
• Favoriser par des mesures incitatives la création de PME et de TPE dans le monde rural afin de lutter contre la désertification.

5 - Protéger le travail, c’est favoriser l’achat des produits français par le consommateur.
• Créer un label tricolore pour les produits «100 % français» afin d’encourager une consommation citoyenne.

Protéger le travail, c’est défendre nos entreprises face à la mondialisation et encourager la conquête de marchés étrangers.

6 - Protéger le travail, c’est défendre nos entreprises face à une concurrence déloyale.
• Instaurer des tarifs douaniers protecteurs mais fluctuants aux frontières de l’Europe, car l’Union européenne est l’union commerciale la moins protégée du monde.

7 - Protéger le travail, c’est faire peser une partie des charges sur les importations.
• Transférer tout ou partie des charges sociales pesant sur le prix de revient des entreprises sur une TVA sociale afin de rééquilibrer la concurrence avec les produits importés en France et faire peser une partie de l’effort financier sur les entreprises produisant dans des pays qui n’imposent pas les mêmes contraintes sociales que les nôtres. Aujourd’hui, l’impôt pèse sur la production française ; demain, avec la TVA sociale, l’impôt pèsera sur la production étrangère.

8 - Protéger le travail, c’est donner aux entreprises les moyens d’affronter leurs concurrents étrangers à armes égales sur le marché mondial.
• Faire de la recherche & développement (R&D) et de l’innovation une priorité nationale en incitant les entreprises à investir massivement.

9 - Protéger le travail, c’est favoriser l’émergence d’un patriotisme d’entreprise.
• Établir l’actionnariat populaire universel (20 millions de salariés actionnaires qui défendent leur entreprise) pour faire face aux OPA et freiner les délocalisations.

10 - Protéger le travail, c’est mettre un terme à la dissociation du capital (qui prospère à Paris) et du travail (qui part en Chine).
• Développer l’actionnariat des travailleurs français dans les entreprises cotées afin de les associer aux résultats et de lutter contre la dissociation perverse entre salariés et actionnaires.

11 - Protéger le travail, c’est soumettre l’économie à la politique.
• Soumettre la Banque centrale européenne aux pouvoirs politiques afin de relancer – par de faibles taux de change – nos exportations, pénalisées par une monnaie forte.

Récompenser le travail, c’est donner la priorité au pouvoir d’achat.

12 - Protéger le travail, c’est mettre en place une politique nationale contre les OPA hostiles.
• Protéger nos entreprises par une règlementation protectrice, sur le modèle américain (Trade Act, section 301), qui interdit toute prise de contrôle étrangère d’un secteur stratégique.

13 - Donner la priorité au pouvoir d’achat, c’est permettre aux Français de travailler autant qu’ils le souhaitent.
• Abroger les 35 heures pour augmenter le pouvoir d’achat des travailleurs.
• Libérer l’âge de la retraite.

14 - Donner la priorité au pouvoir d’achat, c’est limiter les prélèvements obligatoires.
• Inscrire dans la Constitution le taux maximal des prélèvements obligatoires à 33 %, et donc faire baisser la dépense
publique en mettant fin au cycle infernal dépense-déficit-dette.

15 - Donner la priorité au pouvoir d’achat, c’est faire le choix de la transparence et de la simplicité.
• Rendre obligatoire le double affichage francs-euros afin que les Français puissent mesurer l’inflation.

16 - Protéger nos compatriotes les plus faibles, c’est favoriser les structures sociales à taille humaine.
• Multiplier les emplois de service à la personne (handicapés, personnes âgées) : maintien à domicile, télésurveillance, livraison de repas à domicile.
• Lancer une grande politique de maintien à domicile autour du principe «la retraite à la maison plutôt que la maison de retraite».

17 - Encourager l’emploi et l’initiative, c’est appliquer le principe d’égalité entre tous les citoyens.
• Harmoniser les régimes de retraite public-privé.
• Abolir les régimes spéciaux.

18 - Encourager l’emploi et l’initiative, c’est préférer l’artisanat à l’assistanat et promouvoir la responsabilité.
• Transformer le RMI en revenu minimum du travail, dont la perception sera soumise à une activité sociale, associative ou humanitaire d’intérêt national ou local.
• Stopper le versement de l’allocation à ceux qui refusent deux fois de suite une offre qui correspond à leur profil, leur formation et leur zone géographique.

19 - Encourager l’emploi et l’initiative, c’est mettre en place un reclassement efficace des chômeurs.
• Supprimer le monopole de l’ANPE en créant des agences pour l’emploi par branches d’activité et en favorisant l’initiative privée.

20 - Protéger nos compatriotes les plus faibles, c’est assurer une retraite décente aux personnes âgées.
• Rendre obligatoire l’épargne salariale pour un complément de retraite en défiscalisant les placements prioritaires vers les PME.
• Établir la pension de reversion à 100 % de la retraite du conjoint.
• Encourager la cessation progressive d’activité, c’est-à-dire la retraite à temps partiel pour associer pension et revenu.

21 - Protéger nos compatriotes les plus faibles, c’est refuser de se contenter du minimum vis-à-vis de ceux qui n’ont rien.
• Création de centres de réadaptation à la vie sociale pour les SDF (en s’appuyant notamment sur les jeunes qui font leur service civique).

22 - Protéger nos compatriotes les plus faibles, c’est accorder une priorité aux Français.
• Instituer une «priorité citoyenne» à l’embauche ainsi que pour l’accès au logement.

Promouvoir le travail, c’est encourager l’emploi et l’initiative tout en protégeant nos compatriotes les plus faibles.


IMMIGRATION

Stopper les flux migratoires, mettre fin à l’islamisation

La France n’a plus les moyens d’accueillir de nouveaux immigrés : elle n’a pas d’autre choix que celui de l’immigration zéro. En amont, il faut mettre en place une politique de co-développement des pays du tiers-monde. En aval, une politique de fermeté et de francisation des populations installées sur notre sol.


La fermeté à l’intérieur, c’est une politique d’immigration zéro et de francisation.

23 - Une politique d’immigration zéro, c’est stopper le regroupement familial.
• Rétablir les contrôles aux frontières et mettre en place une politique de retour dans les pays d’origine.

24 - Une politique d’immigration zéro, c’est la fin de l’acquisition automatique de la nationalité.
• Réformer le droit du sol.
• Subordonner l’acquisition de la nationalité à une assimilation effective (connaissance de la langue, des valeurs républicaines, respect des mœurs).
• Proscrire la double nationalité.

25 - Une politique d’immigration zéro, c’est une politique de fermeté envers les délinquants étrangers.
• Rétablir la double peine, abolie par Nicolas Sarkozy.

26 - Une politique d’immigration zéro, c’est, en aval, une politique de francisation.
• Recréer un creuset civique en instaurant un service national – un service militaire modernisé – de six mois avec mise à la disposition des pompiers, de la sécurité civile, des organisations humanitaires nationales (assistance aux SDF, aux personnes âgées vivant seules, soutien scolaire, etc.) ou internationales (séismes, catastrophes humanitaires, participation au grand plan de développement des pays du tiers-monde, etc.) d’une partie des jeunes Français.

27 - Une politique d’immigration zéro, c’est une lutte sans merci contre les clandestins.
• Mettre fin aux droits exorbitants des sans-papiers (aide médicale d’État, couverture maladie universelle sans ticket modérateur, inscription dans les écoles, etc.).
• Expulser immédiatement les clandestins.

28 - Une politique d’immigration zéro, c’est une lutte sans faille contre ceux qui soutiennent ou utilisent les clandestins.
• Punir systématiquement et strictement les employeurs qui ont recours aux sans-papiers comme main-d’œuvre.
• Sanctionner avec la plus grande sévérité tout appel à la désobéissance civile ou toute action visant à empêcher l’application des lois.
• Poursuivre et dissoudre les associations dont l’objet est d’aider les clandestins à échapper aux expulsions.

29 - Une politique de co-développement, c’est dégager des moyens budgétaires importants.
• Instaurer une vraie politique de co-développement avec les pays du tiers-monde, visant à fixer les populations dans leur pays d’origine.

30 - Une politique de co-développement, c’est cesser de considérer l’aide aux pays pauvres comme relevant des bonnes œuvres de la France.
• Créer un ministère du Co-développement, qui sera l’interlocuteur des pays du tiers-monde et qui se verra placé sous l’autorité directe du président de la République.

31 - Une politique de co-développement, c’est choisir en priorité les pays qui partagent déjà des liens avec la France.
• Orienter la politique de co-développement vers les pays francophones (principales sources d’émigration du fait des liens historiques tissés).

32 - Une politique de co-développement, c’est subordonner la générosité de la France à la bonne volonté des pays pauvres.
• Lier l’ampleur des dispositifs mis en place par le ministère du Co-développement à l’acceptation par les pays du tiers-monde du retour de leur population, conformément aux souhaits exprimés par des pays comme le Sénégal.

La générosité à l’extérieur, c’est une grande politique de co-développement des pays pauvres.


FAMILLE & ECOLE

Lancer une grande politique familiale

Premier cadre d’éducation, de protection et d’entraide, les familles assurent une mission d’intérêt national qui n’est plus valorisée à la hauteur de leur contribution à la stabilité de la société qu’elles étayent avec l’État et l’école. Redonner aux familles la place qui leur est due (les droits) et les rappeler à leurs responsabilités (les devoirs) s’imposent comme une des grandes priorités politiques pour les années à venir.


Redonner aux familles leur place dans la société, c’est les rendre responsables et valoriser leur mission.

33 - Rendre les familles responsables, c’est soumettre le versement des allocations familiales au respect par les parents de leurs devoirs vis-à-vis de la société.
• Suspendre (voire supprimer, dans les cas les plus graves) les allocations familiales pour les parents coupables de manquements graves dans l’éducation de leur(s) enfant(s).

34 - Reconnaître leur mission, c’est défendre le statut du mariage.
• Inscrire le mariage dans la Constitution comme étant l’alliance d’un homme et d’une femme dans le but de former une famille.
• Refuser le mariage homosexuel et l’adoption des enfants par des couples du même sexe.

35 - Valoriser leur mission, c’est inciter au mariage, gage d’une stabilité utile à la société.
• Soutenir l’institution du mariage par une politique d’incitation fiscale et remettre en cause l’alignement (concédé aux lobbies homosexuels en 2004 par le ministre des Finances de l’époque, Nicolas Sarkozy) du régime fiscal des pacsés sur les couples mariés.

36 - Valoriser leur mission, c’est donner la priorité aux familles françaises.
• Réserver les allocations familiales aux familles de nationalité française au service d’une grande politique démographique nationale.

37 - Valoriser leur mission, c’est reconnaître financièrement leur apport à la société.
• Instaurer un revenu parental d’éducation (RPE) de 1 000 euros nets mensuel, ouvrant droit à la retraite.
• Favoriser le troisième enfant en instituant un quotient familial pour les retraites.

38 - Valoriser leur mission, c’est favoriser l’accession des familles à la propriété, gage d’une évidente stabilité.
• Faire de l’accession à la propriété une priorité nationale.
• Créer un prêt familial à taux zéro pour l’accession à la propriété d’un logement social (intérêts pris en charge par l’État).

39 - Valoriser leur mission, c’est la reconnaissance par l’État des apports des familles au bien commun.
• Instaurer un quotient familial pour les retraites (à partir du troisième enfant, chaque enfant donne droit à une demi-cotisation supplémentaire).
• Supprimer les droits de succession.

40 - Valoriser leur mission, c’est instaurer une politique familiale à part entière.
• Créer un ministère de la Famille afin que la politique familiale ne soit plus perçue comme un secteur parmi d’autres de la politique sociale.

41 - Valoriser leur mission, c’est permettre aux parents de concilier vie familiale et vie professionnelle.
• Mettre en place des modes de garde adaptés.
• Lancer un grand plan national de développement des crèches d’entreprise.

Prolongement de la famille, l’école est un rouage essentiel du redressement national. Après quarante ans d’expériences éducatives et pédagogiques excentriques, farfelues, voire idéologiques, il convient de la recentrer sur ses missions premières : transmission des savoirs, promotion du civisme, rayonnement de la culture nationale.

Recentrer l’école sur ses missions premières, c’est remettre en vigueur l’autorité des maîtres.

42 - Remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est cesser de les considérer comme des animateurs sociaux.
• Supprimer les IUFM, qui ôtent toute autorité aux professeurs en les transformant en «gentils organisateurs», et les remplacer par des instituts de formation d’un haut niveau d’exigence.

43 - Remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est engager l’école sur la voie du mérite et de l’effort.
• Instaurer un système de notation strict et sélectif.
• Promouvoir à l’école la sélection fondée sur le mérite et l’effort.
• Proscrire la sélection sur le «piston», les «passe-droits» et la discrimination positive, qui n’est autre qu’un piston encouragé, officialisé, légalisé.
• Supprimer le collège unique.

44 - Remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est favoriser l’émulation.
• Supprimer la carte scolaire pour permettre aux familles de choisir l’établissement de leur(s) enfant(s).
• Instituer la liberté scolaire.

45 - Remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est soutenir les professeurs dans l’exercice de leurs fonctions.
• Mettre l’administration et la hiérarchie de l’Éducation nationale au service des maîtres en exigeant d’elles un soutien sans faille aux professeurs qui sanctionnent un élève.

46 - Remettre en vigueur l’autorité des maîtres, c’est rétablir des pédagogies efficaces.
• Bannir des classes les pédagogies déstructurantes et décérébrantes qui dénaturent l’école en la résumant à un rapport entre l’enseignant et l’enseigné.
• Recentrer l’école sur ses missions premières, c’est rétablir l'autorité des savoirs et du savoir-vivre.

48 - Rétablir l’autorité des savoirs, c’est recentrer l’enseignement sur les disciplines essentielles.
• Réformer les programmes en supprimant les matières et les options superflues (350 matières enseignées dans le secondaire !) qui placent les disciplines sur un pied d’égalité et brouillent ainsi la mission de l’école.

49 - Rétablir l’autorité des savoirs, c’est valoriser leurs applications concrètes.
• Illustrer le caractère concret des matières enseignées en confrontant les élèves de collège et de lycée à la réalité économique par un cours trimestriel faisant intervenir un artisan, un commerçant ou un petit entrepreneur.

50 - Rétablir l’autorité des savoirs, c’est remplacer l’objectif de 80 % de bacheliers par celui de 100 % de qualifiés.
• Promouvoir l’apprentissage et les filières professionnelles en les développant en fonction des besoins économiques.
• Réhabiliter le travail manuel par un stage obligatoire d’un mois chez un artisan ou à l’usine en classe de 3e.

51 - Rétablir l’autorité du savoir-vivre, c’est imposer une discipline stricte à l’école.
• Rendre obligatoire le port de la blouse (en primaire) et de l’uniforme (dans le secondaire) afin d’effacer les différences sociales, de mettre fin aux excentricités vestimentaires ou communautaristes et de lutter contre le racket.

Recentrer l’école sur ses missions premières, c’est promouvoir les valeurs et la culture nationales.

52 - Promouvoir la culture nationale, c’est refuser un enseignement multiculturel.
• Supprimer l’enseignement intitulé «langues et cultures d’origine», qui favorise le communautarisme et s’oppose à la francisation.

53 - Promouvoir la culture nationale, c’est proscrire le multiculturalisme dans les programmes.
• Réformer les programmes d’instruction civique qui culpabilisent les jeunes Français et privilégient la repentance sur
la grandeur de la France et la nécessaire fierté nationale.

54 - Promouvoir la culture nationale, c’est transmettre l’amour de la France aux jeunes générations.
• Faire flotter le drapeau tricolore dans toutes les cours de récréation.

55 - Promouvoir la culture nationale, c’est transmettre les valeurs patriotiques à l’école.
• Imposer une heure hebdomadaire d’enseignement des valeurs patriotiques (comme Tony Blair vient de le faire avec
les valeurs britanniques en Grande-Bretagne), du primaire à la classe de terminale, quelle que soit la filière.

56 - Promouvoir la culture nationale, c’est donner la priorité à la culture et à l’art français et européens.
• Créer un enseignement obligatoire de l’art et de la culture français et européens dès l’école primaire en promouvant un art enraciné et libéré du culturellement correct. Introduire à l’école, à côté des disciplines de la connaissance, les disciplines de la sensibilité.


L'ETAT

Unité, fermeté, sécurité

Garant du caractère indivisible de la République, l’État est un pilier essentiel. Une nation sans État, c’est le patriotisme qui s’étiole ou, au contraire, s’exacerbe. Rétablir son autorité, c’est rétablir son unité (face au communautarisme), sa fermeté (face aux féodalités syndicales), l’autorité de ses lois, qui doivent être mises en œuvre par une administration efficace et sanctionnées par une justice équitable.

L’unité de l’État, c’est le refus du communautarisme.

57 - L’unité de l’État, c’est le rejet de toute ingérence étrangère – politique, culturelle… – sur le sol national.
• Suspendre toute construction de mosquées (moratoire).
• Instaurer une Charte républicaine des mosquées afin de soumettre l’islam aux principes et aux lois de la République (condamnation explicite de la polygamie, reconnaissance de la laïcité, affirmation de l’égalité homme-femme, interdiction des financements étrangers, respect de l’architecture de nos villes…).

58 - L’unité de l’État, c’est le refus absolu d’un État dans l’État.
• Dissoudre le Conseil français du culte musulman (CFCM).

59 - L’unité de l’État, c’est l’application de la même loi pour tous et partout.
• Interdire le financement public des mosquées.
• Mettre fin au détournement par les collectivités locales de la loi sur la laïcité (qui subventionnent des lieux culturels abritant des mosquées dans leurs murs).
• Remettre en cause le décret instaurant, depuis le 1er juillet 2006, le «bail emphytéotique administratif» qui assouplit la loi de 1905 en permettant aux municipalités de donner un bâtiment tout en conservant un certain contrôle du site.

Un État ferme, c’est un État qui ne cède pas à la rue ou aux»minorités agissantes».

60 - Un État ferme qui ne cède pas, c’est un État qui ne craint pas la pression syndicale.
• Supprimer le monopole syndical (loi de 1946).
• Ouvrir la possibilité pour tous les salariés de se présenter au premier tour des élections professionnelles afin de permettre l’émergence de syndicats représentatifs et réformistes qui ne dévoient pas les nécessaires négociations en les transformant en bras de fer.
• Supprimer le financement public des syndicats, qui doivent vivre des cotisations de leurs adhérents.
• Faire émerger des organisations professionnelles paritaires «entrepreneurs-salariés» afin de favoriser un vrai dialogue social.

61 - Un État qui ne cède pas, c’est un État qui, par principe, protège les salariés contre les minorités.
• Restaurer le droit au travail inscrit dans la Constitution française.
• Encadrer strictement le droit de grève, en le soumettant notamment à un vote à bulletin secret.
• Instaurer un service minimum dans les transports par la voie législative.

62 - Un État qui ne cède pas, c’est un État qui ne se soumet pas aux féodalités idéologiques.
• Mettre en place un «patriotisme référendaire» en multipliant les référendums présidentiels sur les grands sujets de société (éducation, immigration, etc.) et instaurer le référendum d’initiative populaire.

Un État ferme, c’est un État respecté.

63 - Un État respecté, ce sont les Français représentés.
• Appliquer le mode de scrutin proportionnel aux élections législatives pour un tiers des sièges afin de représenter toutes les formations politiques, sans dénaturer le rôle de l’Assemblée.
• Imposer aux fonctionnaires qu’ils démissionnent une fois élus à l’Assemblée nationale ou au Sénat afin de lutter contre leur surreprésentation.

64 - Un État respecté, ce sont des élus respectables.
• Rendre inéligible à vie tout élu condamné pour corruption.
• Supprimer l’immunité parlementaire.
• Supprimer l’amnistie pour les hommes politiques.

Un État ferme, c’est un État où l’action gouvernementale est relayée par une fonction publique d’abord et avant tout au service du public.

65 - Une fonction publique au service des Français, c’est une fonction publique adaptée à nos contraintes budgétaires.
• Ne pas renouveler un départ de fonctionnaire à la retraite sur deux.

66 - Une fonction publique au service des Français, c’est une fonction publique déployée dans le monde rural.
• Tourner les administrations vers la ruralité afin de rééquilibrer les territoires.

67 - Une fonction publique au service des Français, c’est une fonction publique efficace.
• Imposer aux administrations une obligation de résultat.
• Améliorer au mérite la rémunération des fonctionnaires.

Un État ferme, c’est un État qui assure la sécurité.

68 - Assurer la sécurité, c’est refuser le laxisme.
• Supprimer l’ordonnance de 1945 sur les mineurs délinquants.
• Responsabiliser pénalement les jeunes et responsabiliser socialement les familles.
• Sanctionner fermement les primodélinquants afin d’éviter l’engrenage de la récidive.
• Créer des maisons de correction pour suppléer les familles dépassées.

69 - Assurer la sécurité, c’est la pédagogie de la sanction.
• Imposer par la loi une «peine certaine» pour les petits délits et pour les récidives.

70 - Assurer la sécurité, c’est faire preuve de la plus grande fermeté contre les actes et crimes barbares.
• Instaurer une vraie perpétuité.
• Proposer un référendum sur le rétablissement de la peine de mort pour les crimes odieux (viols ou actes de barbarie suivis de meurtre).
• Instaurer la castration chimique pour les criminels sexuels.

Un État qui assure la sécurité, c’est une justice efficace, équitable et neutre.

71 - Une justice équitable, c’est une justice neutre.
• Interdire la syndicalisation et la politisation des juges.

72 - Une justice équitable, c’est une justice qui ne se trompe pas de priorité.
• Appliquer raisonnablement les lois sur la sécurité routière : suppression du tout-radars, intransigeance avec les chauffards, maintien de la suppression des points du permis de conduire pour les infractions liées au fait de rouler 20 km/h ou plus au-dessus de la vitesse autorisée, simple amende dans les autres cas.

73 - Une justice efficace, c’est une sanction qui permet la réinsertion du condamné.
• Créer 20 000 places de prison supplémentaires.
• Séparer les différentes catégories de détenus afin d’éviter le passage de la petite délinquance à la grande criminalité.
• Améliorer la rémunération des surveillants d’établissement pénitentiaire et valoriser leur mission et leur statut.


RURALITÉ

Rétablir la justice territoriale

Abandonné par les gouvernements successifs, le monde rural se meurt lentement. Lui redonner sa place est une des grandes priorités.

Réduire la fracture territoriale, c’est faire vivre les 30 000 communes rurales.

74 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est d’abord faire le choix d’une priorité.
• Défendre les 30 000 communes rurales plutôt que de déverser sur les banlieues, plan après plan, des milliards d’euros.

75 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est respecter un mode de vie.
• Interdire les raves parties.
• Stopper la réintroduction d’espèces dangereuses comme l’ours ou le loup.
• Promouvoir nos traditions populaires et les défendre par principe face à la règlementation bruxelloise.
• Revenir aux dates traditionnelles d’ouverture de la chasse.
• Abroger la loi SRU, qui vise à étendre l’immigration dans les zones préservées.
• Encourager la création d’associations locales.

76 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est mettre un terme à la désertification.
• Appliquer une grande loi d’orientation de développement de la ruralité en favorisant, par une politique incitative (notamment par des mesures de défiscalisation), l’installation de jeunes couples avec enfants en bas âge, de chômeurs, de commerces, de professions médicales et paramédicales et de PME dans les 30 000 communes rurales.

77 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est exiger de l’État qu’il donne l’exemple.
• Redéployer les administrations dans les zones rurales en renforçant les fonctions publiques de proximité.
• Interdire la fermeture des classes de primaire.

78 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est repenser l’intercommunalité.
• Passer d’une intercommunalité de gestion à une intercommunalité de projet, en mettant en place une coopération souple entre communes (pour le ramassage scolaire, par exemple).

79 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est mettre en valeur leur patrimoine.
• Encourager la connaissance et la valorisation du patrimoine local par le développement du tourisme vert.

80 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est leur faire bénéficier des atouts des villes.
• Lancer un grand plan national pour l’accession aux nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans les zones rurales (haut-débit, téléphonie mobile).

81 - Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est faire le choix d’une forme d’aménagement du territoire.
• Équilibrer le territoire en privilégiant les communes rurales et les villes moyennes sur les grandes agglomérations anonymes.
Faire vivre les 30 000 communes rurales, c’est soutenir l’agriculture, composante essentielle
de la ruralité.

82 - Soutenir l’agriculture, c’est promouvoir une agriculture durable.
• Permettre aux agriculteurs de vivre du fruit de leur travail et non des primes.
• Remettre en cause le découplage instauré par la réforme de la PAC, qui brise le lien entre le travail et le revenu, l’effort et la récompense.

83 - Soutenir l’agriculture, c’est revaloriser la retraite des agriculteurs.
• Indexer les retraites agricoles sur le régime général pour leur garantir un niveau décent.

84 - Soutenir l’agriculture, c’est prendre en compte les contraintes qui pèsent sur nos agriculteurs.
• Mettre en place une politique de prix rémunérateurs qui prendra en compte les contraintes environnementales, sociales et sanitaires.

85 - Soutenir l’agriculture, c’est défendre les produits agricoles européens face à la mondialisation.
• Rétablir la préférence communautaire pour corriger la concurrence inégale (droits compensateurs).

86 - Soutenir l’agriculture, c’est faire respecter l’exception agriculturelle.
• Sortir les produits agricoles et viticoles de l’OMC en considérant qu’ils ne sont pas des produits comme les autres puisqu’ils sont attachés à nos territoires, à nos terroirs, à notre culture.
• Lancer un plan pour sauver la viticulture : réformer la loi Évin, supprimer les droits de succession sur les propriétés viticoles, créer une force au service de la viticulture inspirée du Market Access Program américain.

87 - Soutenir l’agriculture, c’est imaginer une nouvelle Europe agricole.
• Créer un marché commun avec les pays qui considèrent que l’agriculture est liée à l’identité et que la souveraineté alimentaire est un droit, et en excluant les États qui ont une conception consumériste et qui préfèrent s’approvisionner aux prix les plus bas du marché mondial.

Défendre la ruralité, c’est concilier croissance, respect de la nature et principe de précaution.

88 - Appliquer le principe de précaution, c’est faire le choix de la prudence.
• Appliquer le principe de précaution sur les OGM.

89 - Respecter la nature, c’est prendre en compte les contraintes énergétiques.
• Assurer la pérennité de notre système d’énergie.
• Sortir du tout-pétrole et du tout-nucléaire.
• Faire de la France le premier pays producteur de pétrole vert.
• Lancer des grands programmes de recherche sur les énergies renouvelables et le recyclage des déchets.

90 - Respecter la nature, c’est faire payer les responsables des grandes pollutions.
• Protéger l’environnement contre les lobbies mondialistes (pollutions maritimes, etc.) en instaurant le principe «pollueur-payeur».

91 - Respecter la nature, c’est mettre un terme à la dissociation entre croissance et respect de l’environnement.
• Multiplier les dégrèvements fiscaux pour les investissements en faveur de l’environnement.


UNION EUROPEENNE

Construire l’Europe des patries sans la Turquie

La victoire du non au référendum a permis de stopper la fuite en avant de l’Union européenne. Enfermés dans leur schéma fédéraliste, les partisans de la Constitution européenne sont aujourd’hui incapables d’imaginer une autre voie pour l’Europe. Nécessaire pour affronter certains grands défis du xxie siècle, tels la politique de l’énergie, le codéveloppement ou la lutte contre les réseaux mafieux transnationaux, elle doit pourtant impérativement être relancée. Avant de négocier avec ses partenaires une charte encadrant strictement l’Union européenne, la France doit provoquer un électrochoc.

Construire l’Europe des patries, c’est créer un électrochoc pour remettre l’Europe sur les rails avant de négocier une charte encadrant la construction européenne.

92 - Créer un électrochoc, c’est contraindre Bruxelles à s’adapter aux nations.
• Interrompre immédiatement les négociations d’adhésion avec la Turquie en rappelant le représentant de la France à Bruxelles.
• Baisser unilatéralement la TVA dans la restauration.
• Lancer avec les États membres qui le souhaitent des coopérations choisies (dans le droit fil d’Airbus ou d’Ariane) dans les grands domaines d’avenir (énergies, codéveloppement, bouclier spatial, lutte contre les grandes mafias, terrorisme, drogue, etc.).

93 - Établir une «Charte fondatrice pour une nouvelle Europe», c’est encadrer strictement la construction européenne sur la base de principes simples et de bon sens.
• Le périmètre : une Europe vraiment européenne (avec des frontières précises conformes à l’histoire, à la géographie et à la culture européenne).
• L’architecture : l’Europe vraiment démocratique, dirigée par les peuples et non par 25 commissaires nommés qui ne peuvent gérer efficacement le quotidien de 450 millions d’Européens.
• Le projet : une Europe de la coopération libre entre les États.


DÉFENSE & POLITIQUE ETRANGÈRE

Priorité au non-alignement et à la francophonie

Dans le monde instable que nous connaissons, la voix de la France doit être celle du non-alignement. Lui redonner plus de poids, c’est privilégier les souverainetés nationales, donner la priorité à la francophonie et adapter notre outil de défense aux nouvelles menaces et aux conflits asymétriques.

Donner la priorité au non-alignement et à la francophonie, c’est d’abord affirmer la vocation de la France à être une puissance d’équilibre et de contrepoids.

94 - Redonner une place à la France, c’est privilégier des relations internationales respectueuses de l’indépendance des États.
• Mettre notre diplomatie au service de la défense d’un monde respectueux des souverainetés nationales.

95 - Redonner une place à la France, c’est respecter les liens historiques tissés avec certains pays.
• Faire du développement de la francophonie une des grandes priorités du quinquennat, en conformité avec notre politique de codéveloppement.

96 - Redonner une place à la France, c’est privilégier le non-alignement.
• Renforcer l’image de puissance d’équilibre de la France, notamment au Moyen-Orient.

97 - Redonner une place à la France, c’est promouvoir la culture et la langue française.
• Relayer la politique de valorisation de la culture nationale mise en œuvre à l’école en assurant le rayonnement de la langue française (langue du non-alignement) sur les plans national et international.
• Lutter contre la suprématie de l’anglais.

Donner la priorité au non-alignement et à la francophonie, c’est ensuite adapter notre défense aux nouvelles menaces.

98 - Adapter notre défense aux nouvelles menaces, c’est doter nos armées des moyens nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.
• Augmenter le budget de la défense de 5 %.
• Apporter un soutien politique sans faille aux soldats en opération extérieure.

99 - Adapter notre défense aux nouvelles menaces, c’est diffuser l’esprit de défense au-delà des armées.
• Développer une véritable politique de renseignement et d’intelligence économique.

100 - Adapter notre défense aux nouvelles menaces, c’est recréer le lien Armée-Nation.
• Sensibiliser les Français, et notamment les jeunes, à la nécessité de la défense (voir le service civique).
• Garantir à ceux qui peuvent être appelés à donner leur vie une reconnaissance des Français et de la nation.

Source

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Un bon programme...

Bonne chance donc à Villiers et ses idées pour 2007 ! ;)

Catoneo a dit…

Est-ce du niveau d'un candidat-président de lister des propositions au niveau des cabinets ministériels ? Et pourquoi chercher à faire un chiffre rond ?
Vous me répondrez que c'est le mode électoral et l'usage qui obligent à cette mascarade.
Et j'en conviens.

Mickaelus a dit…

On peut trouver à cet exercice - collectif, le MPF est un parti - un aspect artificiel voire malhonnête comme vous le sous-entendez, ce qui est très certaienment le cas pour le PS par exemple puisque Marie-Ségolène Royal prend déjà des libertés avec le programme de son parti - si tant est qu'on puisse parler de programme ! Néanmoins je pense qu'au-delà de l'usage que vous évoquez ces cent mesures ne sont pas inutiles notamment pour situer Villiers et la famille qu'il représente par rapport à d'autres candidats. Personnellement, j'aime bien également prendre connaissance d'une ambition globale et mise au clair. Je regrette assez dans le cas de l'Alliance Royale de ne pas pouvoir me faire une idée claire de son positionnement quant à l'immigration par exemple.