Il est sans doute inutile de préciser d'entrée de jeu que le nombre de baptêmes est en baisse significative en France, et cela depuis bien trop longtemps. Cela tient très largement à la pression constante d'une société matérialiste, relativiste, et souvent plus athée et hédoniste que loyalement laïque, sur les Français.
Dans ce contexte, bien des enfants se détournent de la foi de leurs parents, de la religion catholique qu'ils avaient voulu leur transmettre avec amour, et quand vient leur tour d'avoir un enfant, la question du baptême se pose - si elle se pose seulement ! Ces parents qui se trouvent à un stade de déchristianisation avancé, sans avoir pour autant de haine à l'encontre de la religion catholique, rejettent alors la responsabilité du choix de sa religion sur l'enfant, car ils pensent bien faire en voulant lui laisser le choix de pouvoir se faire catholique, ou bien d'être athée voire d'embrasser une autre religion. Or il me semble que cette notion de choix est une illusion.
Aujourd'hui on tend à traiter commodément l'enfant comme un être qui devrait se construire lui-même dans un monde libre, mais c'est nier que ce sont les parents qui doivent transmettre des valeurs à l'enfant. Dès lors, l'idée qu'un enfant pourrait choisir ou non de se faire baptiser présupposerait qu'il serait élevé dans un environnement parfaitement neutre et objectif, ou plutôt qui le rendrait sensible à toutes les options qui seraient envisageables pour son futur. Il est pourtant indéniable que si un enfant n'est pas baptisé étant bébé ou petit enfant et qu'il grandit dans une famille déchristianisée qui ne lui parle jamais de religion, il n'y a pas de choix possible ; l'enfant est conditionné pour devenir athée ou au moins agnostique, sauf si par chance il revient par quelque grâce divine, quelque expérience exceptionnelle, ou même par la raison, vers la foi - et on sait comme la vie de chrétien est difficile dans une société comme la nôtre et quel courage il faut pour la mener ! Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que tout éducation vise à transmettre des valeurs ; il est parfaitement impossible d'élever un enfant de façon objective, puisque l'enfant doit nécessairement s'imprégner des valeurs et des modèles qui l'entourent pour se construire. C'est pourquoi quoiqu'ils en disent, les parents font toujours le choix, plus ou moins conscient, de conditionner leur enfant de telle ou telle manière. Un enfant, qui n'est pas un adulte, n'est de toute façon pas apte à comprendre toutes les subtilités des débats théologiques, et ce sont les adultes qui doivent le guider, le prendre par la main en ayant pour but principal non une liberté qui s'apparente plus au chaos et au relativisme qu'à autre chose, mais son bien. C'est pourquoi l'Eglise insiste sur le rôle des familles dans le cheminement spirituel des enfants. Dès lors, faire baptiser un enfant dès son plus jeune âge, c'est lui donner les meilleures chances possibles pour découvrir la vérité et pour aimer Dieu. Le choix de faire fructifier ce don parental ne peut pas être celui de l'enfance mais de l'âge adulte ; il existe précisément un sacrement qui a pour nom la Confirmation. L'adulte peut lui choisir de mener cette vie chrétienne dans laquelle ses parents l'ont introduit. Ceux qui ne voudront pas mener une telle vie n'auront rien perdu avec cela, ils considéreront simplement comme tout athée que le baptême n'a pas de valeur - car s'il y a bien une chose qui est amusante, ce sont ces athées qui ont été baptisés alors qu'ils étaient de jeunes enfants et qui se font rayer des listes de baptêmes. Prendrait-on vraiment un tel soin envers un sacrement auquel on ne croirait pas ? Je n'en crois rien.
En conclusion, j'invite les familles chrétiennes et tout spécialement les familles catholiques à donner les meilleures bases à leur enfant dès le départ ; il ne tiendra qu'à lui de faire fructifier ce don et de bénéficier de ces soins.
Dans ce contexte, bien des enfants se détournent de la foi de leurs parents, de la religion catholique qu'ils avaient voulu leur transmettre avec amour, et quand vient leur tour d'avoir un enfant, la question du baptême se pose - si elle se pose seulement ! Ces parents qui se trouvent à un stade de déchristianisation avancé, sans avoir pour autant de haine à l'encontre de la religion catholique, rejettent alors la responsabilité du choix de sa religion sur l'enfant, car ils pensent bien faire en voulant lui laisser le choix de pouvoir se faire catholique, ou bien d'être athée voire d'embrasser une autre religion. Or il me semble que cette notion de choix est une illusion.
Aujourd'hui on tend à traiter commodément l'enfant comme un être qui devrait se construire lui-même dans un monde libre, mais c'est nier que ce sont les parents qui doivent transmettre des valeurs à l'enfant. Dès lors, l'idée qu'un enfant pourrait choisir ou non de se faire baptiser présupposerait qu'il serait élevé dans un environnement parfaitement neutre et objectif, ou plutôt qui le rendrait sensible à toutes les options qui seraient envisageables pour son futur. Il est pourtant indéniable que si un enfant n'est pas baptisé étant bébé ou petit enfant et qu'il grandit dans une famille déchristianisée qui ne lui parle jamais de religion, il n'y a pas de choix possible ; l'enfant est conditionné pour devenir athée ou au moins agnostique, sauf si par chance il revient par quelque grâce divine, quelque expérience exceptionnelle, ou même par la raison, vers la foi - et on sait comme la vie de chrétien est difficile dans une société comme la nôtre et quel courage il faut pour la mener ! Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que tout éducation vise à transmettre des valeurs ; il est parfaitement impossible d'élever un enfant de façon objective, puisque l'enfant doit nécessairement s'imprégner des valeurs et des modèles qui l'entourent pour se construire. C'est pourquoi quoiqu'ils en disent, les parents font toujours le choix, plus ou moins conscient, de conditionner leur enfant de telle ou telle manière. Un enfant, qui n'est pas un adulte, n'est de toute façon pas apte à comprendre toutes les subtilités des débats théologiques, et ce sont les adultes qui doivent le guider, le prendre par la main en ayant pour but principal non une liberté qui s'apparente plus au chaos et au relativisme qu'à autre chose, mais son bien. C'est pourquoi l'Eglise insiste sur le rôle des familles dans le cheminement spirituel des enfants. Dès lors, faire baptiser un enfant dès son plus jeune âge, c'est lui donner les meilleures chances possibles pour découvrir la vérité et pour aimer Dieu. Le choix de faire fructifier ce don parental ne peut pas être celui de l'enfance mais de l'âge adulte ; il existe précisément un sacrement qui a pour nom la Confirmation. L'adulte peut lui choisir de mener cette vie chrétienne dans laquelle ses parents l'ont introduit. Ceux qui ne voudront pas mener une telle vie n'auront rien perdu avec cela, ils considéreront simplement comme tout athée que le baptême n'a pas de valeur - car s'il y a bien une chose qui est amusante, ce sont ces athées qui ont été baptisés alors qu'ils étaient de jeunes enfants et qui se font rayer des listes de baptêmes. Prendrait-on vraiment un tel soin envers un sacrement auquel on ne croirait pas ? Je n'en crois rien.
En conclusion, j'invite les familles chrétiennes et tout spécialement les familles catholiques à donner les meilleures bases à leur enfant dès le départ ; il ne tiendra qu'à lui de faire fructifier ce don et de bénéficier de ces soins.
6 commentaires:
Tout d'abord j'aimerai te dire que ton article est extrèmement bien rédigé, et je suis d'accord sur tout sauf lorsque tu as dit que tu ne comprenais pas pourquoi les athées d'origine chrétienne, désirait tant être rayées des listes de baptêmes. Je vais te répondre que bien au contraire, cela prouve leur attachement à l'athéisme, et la conviction qu'ils y portent.
J'ai évidemment bien conscience de ce que les athées qui entreprennent une telle démarche croient avoir à l'esprit, mais au-delà du fait que l'athéisme, chez quelqu'un qui a été baptisé, me semble surtout une dégénérescence et plutôt une fuite de la partie spirituelle de l'homme qu'une conviction - l'athéisme ne se définit que par la négation de Dieu, aucunement positivement -, se faire rayer d'une liste de baptême relève de deux possibilités. La première c'est de se faire rayer de la liste parce qu'on y accorde une valeur, c'est donc faire preuve d'une superstition paradoxale quand on prétend ne croire en rien. L'autre option est politique ou sociale : on se fait rayer de la liste pour manifester son opposition à l'Eglise, ou plus simplement pour quitter la communauté sociale catholique. Seule la seconde option est compatible avec l'athéisme, la première n'est pas sérieuse.
Très bien, nous sommes d'accord !
Merci encore pour tes réponses...;)
c'est très bien d'inculqué à nos enfants la base même du christianisme et de faire valoir la religion.
malheureusement dans un système laique comme le notre, nous avons bien du mal à conserver cette base.
Un enfant peut avoir des valeures sans avoir été endoctriné par des coutumes d'un autres âge plus ou moins dangereuses( ne pas utiliser le preservatif ) La laïcité et avoir une liberté de pencé propre voilà se qui doit être enseigné !
Un enfant reçoit nécessairement des valeurs : c'est ce que j'explique dans l'article, parce que les parents transmettent toujours arbitrairement des concepts comportementaux (même s'ils sont libertaires) quand bien même ils n'en ont pas conscience. Reste à savoir de quelles valeurs on parle...
C'est aussi pourquoi je dénonce comme hypocrites les gens qui prétendent qu'ils peuvent élever leurs enfants dans la neutralité, la "liberté". Rien que votre remarque sur le passéisme des valeurs catholiques et votre sous-entendu sur le préservatif prouve que votre éducation ne saurait être neutre, mais anti-catholique. Ça c'est un endoctrinement républicain, pas la liberté de penser. Mais c'est le baratin idéologique officiel : à force de se mentir à soi-même on finit par y croire.
Sur le préservatif en particulier, vous m'excuserez de devoir vous faire remarquer qu'un adolescent qui s'abstient de relations sexuelles et attend le mariage prend beaucoup moins de risques qu'un autre qui connaît nombre d'aventures et de passades, même avec un préservatif. C'est une évidence.
Des articles ont déjà été publiés ici sur ces sujets :
- La laïcité :
http://mickaelus.blogspot.com/2008/07/la-lacit.html
- Le préservatif :
http://mickaelus.blogspot.com/2009/03/contre-lideologie-du-preservatif-et-les.html
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