C'est ce titre sous forme de citation que m'inspire un sondage CSA publié dans Le Monde des religions récemment. Même si ce n'est qu'un sondage, par définition restreint à un petit échantillon de la population française, il en ressort tout de même que seulement 51 % des Français se déclarent aujourd'hui catholiques, alors qu'en 1994 pour la même enquête ils étaient encore 67 % à se dire catholiques. Les Français "sans religion" sont quant à eux 31 % - contre 23 % en 1994 -, les protestants à 3 % et les juifs à 1 % - aucun changement - tandis que le nombre de musulmans a doublé, passant de 2 % à 4 %.
La pratique religieuse de ceux qui se disent catholiques est elle aussi en régression inquiétante. Les catholiques qui assistent fidèlement à la messe dominicale ne sont plus que 8 % (parmi ceux-ci sont comptés ceux qui assistent à la messe plusieurs fois par semaine) ; ils étaient 37 % en 1948, 25 % en 1968 et 13 % en 1988. 9 % des catholiques assistent à la messe "une ou deux fois par mois", 31 % "de temps en temps", 46 % lors de cérémonies telles que le baptême, le mariage et l'enterrement et 8 % "jamais".
A part ces aspects primordiaux, ce sondage donne d'autres indications intéressantes.
En ce qui concerne la prière :
- 16 % des catholiques prient tous les jours ;
- 9 % une fois par semaine ;
- 26 % de temps en temps ;
- 17 % exceptionnellement ;
- 9 % jamais.
A propos de la croyance en Dieu :
- 52 % croient en l'existence de Dieu - 26 % en sont certains, 26 % également pensent que c'est probable - alors que seulement 18 % croient en un Dieu personnel et 79 % en une forme spirituelle ou énergétique indéfinie, soit une essence divine ;
- 10 % pensent que c'est peu probable ;
- 7 % pensent qu'Il n'existe pas ;
- 30 % n'en savent rien ;
- 1 % ne se prononce pas.
De plus :
- Seuls 58 % croient en la résurrection du Christ ;
- 38 % en la virginité de Marie ;
Mais :
- 64 % des catholiques croient encore aux miracles ;
- 33 % au Diable ;
- 74 % qu'il y a autre chose après la mort.
A propos de l'Eglise elle-même :
- 76 % des catholiques ont plutôt une bonne image de l'Eglise catholique ;
- Benoît XVI recueille 71 % d'opinions favorables - 7 % ont une très bonne opinion de Sa Sainteté 64 % une opinion plutôt bonne.
Malheureusement :
- 81 % sont favorables au mariage des prêtres ;
- 79 % sont favorables à l'ordination des femmes.
Sources : ici et ici.
A partir de tous ces chiffres et en écho à mon titre, un constat simple et douloureux s'impose : au fil du temps, la France est de moins en moins France. Alors que la France est née par le baptême de Clovis, soit par l'alliance du trône et de l'autel, et que sa culture et son identité s'est construite et affirmée sur des valeurs catholiques, une phase de destruction des valeurs françaises et donc chrétiennes a succédé à cette ère vraiment française à partir de 1789, avec un pic radical en 1793-1794 - dont témoigne le génocide vendéen notamment, les Vendéens s'étant alors battus pour la liberté de culte -, jusqu'à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905 et à la promotion de la débauche et du libertarisme en 1968 - s'ensuit la société de consommation relativiste et multiculturelle que chacun connaît aujourd'hui. La Révolution française, selon les principes des prétendues Lumières, a procédé selon la logique de la table rase : au point de vue culturel la religion catholique était donc en première ligne. Il fallait l'éliminer pour instaurer la religion républicaine et instituer les saints laïcs ; aucun rival ne pouvait subsister en vue de la mise en place de cet ensemble totalitaire. Aujourd'hui la déchristianisation semble être arrivée à un point culminant, alors même que sur le plan politique la France est en passe de perdre son indépendance et sa souveraineté - quelle coïncidence ! Le vieux rêve des gauchistes et des laïcards, héritiers des jacobins de la Révolution, semble en passe de devenir réalité : une société sans Dieu, sans valeur spirituelle, vouée au matérialisme écrasant totalement les ruines françaises et catholiques. Cela est facilité par l'attitude de Français qui ne portent plus une identité dont ils n'ont plus même conscience, alors que même parmi les catholiques on ne comprend plus l'importance des dogmes de l'Eglise ni celle de la pratique cultuelle. Pire, la vision matérialiste et relativiste de l'homme qui prévaut aujourd'hui crée un vide spirituel dans notre pays - car on aura beau faire, l'homme recherchera toujours son identité spirituelle même si on cherche à lui ôter cette idée - qui favorise depuis quelques décennies l'émergence d'un multiculturalisme néfaste pour la cohésion nationale. On sait que l'islam monte, lentement mais sûrement, pendant que le catholicisme recule, avec la complaisance de tous les pouvoirs politiques de gauche - soit tout ce qui est à la gauche du MPF : oui l'UMP est de gauche d'un point de vue culturel. J'espère donc que les Français qui souhaitent résister à ce mouvement de décadence prennent conscience de leur histoire avant qu'il ne soit trop tard et n'aient pas peur de promouvoir les valeurs et la culture française contre toutes les forces du chaos et de la décomposition qui nous menacent, soit la gauche laïcarde et culturellement terroriste, les relativistes et sceptiques de tout poil qui sous couvert de réflexion promeuvent une vision de l'homme nihiliste. Réveillons-nous, il en est plus que temps !
La pratique religieuse de ceux qui se disent catholiques est elle aussi en régression inquiétante. Les catholiques qui assistent fidèlement à la messe dominicale ne sont plus que 8 % (parmi ceux-ci sont comptés ceux qui assistent à la messe plusieurs fois par semaine) ; ils étaient 37 % en 1948, 25 % en 1968 et 13 % en 1988. 9 % des catholiques assistent à la messe "une ou deux fois par mois", 31 % "de temps en temps", 46 % lors de cérémonies telles que le baptême, le mariage et l'enterrement et 8 % "jamais".
A part ces aspects primordiaux, ce sondage donne d'autres indications intéressantes.
En ce qui concerne la prière :
- 16 % des catholiques prient tous les jours ;
- 9 % une fois par semaine ;
- 26 % de temps en temps ;
- 17 % exceptionnellement ;
- 9 % jamais.
A propos de la croyance en Dieu :
- 52 % croient en l'existence de Dieu - 26 % en sont certains, 26 % également pensent que c'est probable - alors que seulement 18 % croient en un Dieu personnel et 79 % en une forme spirituelle ou énergétique indéfinie, soit une essence divine ;
- 10 % pensent que c'est peu probable ;
- 7 % pensent qu'Il n'existe pas ;
- 30 % n'en savent rien ;
- 1 % ne se prononce pas.
De plus :
- Seuls 58 % croient en la résurrection du Christ ;
- 38 % en la virginité de Marie ;
Mais :
- 64 % des catholiques croient encore aux miracles ;
- 33 % au Diable ;
- 74 % qu'il y a autre chose après la mort.
A propos de l'Eglise elle-même :
- 76 % des catholiques ont plutôt une bonne image de l'Eglise catholique ;
- Benoît XVI recueille 71 % d'opinions favorables - 7 % ont une très bonne opinion de Sa Sainteté 64 % une opinion plutôt bonne.
Malheureusement :
- 81 % sont favorables au mariage des prêtres ;
- 79 % sont favorables à l'ordination des femmes.
Sources : ici et ici.
A partir de tous ces chiffres et en écho à mon titre, un constat simple et douloureux s'impose : au fil du temps, la France est de moins en moins France. Alors que la France est née par le baptême de Clovis, soit par l'alliance du trône et de l'autel, et que sa culture et son identité s'est construite et affirmée sur des valeurs catholiques, une phase de destruction des valeurs françaises et donc chrétiennes a succédé à cette ère vraiment française à partir de 1789, avec un pic radical en 1793-1794 - dont témoigne le génocide vendéen notamment, les Vendéens s'étant alors battus pour la liberté de culte -, jusqu'à la séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905 et à la promotion de la débauche et du libertarisme en 1968 - s'ensuit la société de consommation relativiste et multiculturelle que chacun connaît aujourd'hui. La Révolution française, selon les principes des prétendues Lumières, a procédé selon la logique de la table rase : au point de vue culturel la religion catholique était donc en première ligne. Il fallait l'éliminer pour instaurer la religion républicaine et instituer les saints laïcs ; aucun rival ne pouvait subsister en vue de la mise en place de cet ensemble totalitaire. Aujourd'hui la déchristianisation semble être arrivée à un point culminant, alors même que sur le plan politique la France est en passe de perdre son indépendance et sa souveraineté - quelle coïncidence ! Le vieux rêve des gauchistes et des laïcards, héritiers des jacobins de la Révolution, semble en passe de devenir réalité : une société sans Dieu, sans valeur spirituelle, vouée au matérialisme écrasant totalement les ruines françaises et catholiques. Cela est facilité par l'attitude de Français qui ne portent plus une identité dont ils n'ont plus même conscience, alors que même parmi les catholiques on ne comprend plus l'importance des dogmes de l'Eglise ni celle de la pratique cultuelle. Pire, la vision matérialiste et relativiste de l'homme qui prévaut aujourd'hui crée un vide spirituel dans notre pays - car on aura beau faire, l'homme recherchera toujours son identité spirituelle même si on cherche à lui ôter cette idée - qui favorise depuis quelques décennies l'émergence d'un multiculturalisme néfaste pour la cohésion nationale. On sait que l'islam monte, lentement mais sûrement, pendant que le catholicisme recule, avec la complaisance de tous les pouvoirs politiques de gauche - soit tout ce qui est à la gauche du MPF : oui l'UMP est de gauche d'un point de vue culturel. J'espère donc que les Français qui souhaitent résister à ce mouvement de décadence prennent conscience de leur histoire avant qu'il ne soit trop tard et n'aient pas peur de promouvoir les valeurs et la culture française contre toutes les forces du chaos et de la décomposition qui nous menacent, soit la gauche laïcarde et culturellement terroriste, les relativistes et sceptiques de tout poil qui sous couvert de réflexion promeuvent une vision de l'homme nihiliste. Réveillons-nous, il en est plus que temps !
1 commentaires:
Un article intéressant.
Les chiffres sont précis !
Tu es un excellent rédacteur une fois de plus.
Félicitations.
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