jeudi 26 mars 2009 | By: Mickaelus

Contre l'idéologie du préservatif et les "catholiques" progressistes schismatiques


A relire d'urgence !

En cette ère de politiquement correct et de totalitarisme mental où la religion républicaine écrase et tente de s'approprier toute pensée déviante au moyen de vagues et de tourbillons médiatiques hystériques, on trouve le moyen d'instrumentaliser tous les sujets et de leur faire prendre des proportions délirantes dès lors qu'il s'agit de s'en prendre à la tradition et donc, en France, à l'Eglise catholique : dernier sujet en date, qui était un "classique" sous Jean-Paul II également, le préservatif.

Il suffit que Sa Sainteté Benoît XVI et donc l'Église catholique à travers lui exprime la simple vérité que le préservatif n'est pas le meilleur moyen pour lutter contre le sida, en Afrique ou ailleurs, pour qu'on le qualifie d'irresponsable voire d'assassin et de complice des ravages de cette maladie pour les plus hystériques. Or, si on est sérieux ne serait-ce qu'un seul instant et qu'on abandonne la démagogie gauchiste et libertaire de bas étage, il n'est pas difficile de constater que le préservatif n'est pas une fin en soi et qu'il est absolument inutile de plaquer de l'idéologie sur cet objet - sauf, évidemment, quand on est comme chez les gens de gauche et les libéraux directement intéressé politiquement par le lynchage de l'Église et des divers avatars de la tradition.

En effet, le but ultime pour ces derniers est-il de porter des préservatifs et d'avoir des relations sexuelles nombreuses à toute force, ou bien de ne pas attraper le sida ? A écouter les détracteurs du Souverain Pontife, je me pose la question, car il n'est pas possible de superposer nécessairement de bonne foi (dans les deux sens) ces deux objectifs. Prétendre que l'Église serait coupable parce qu'elle rappelle, d'après l'idéal moral qu'elle a pour mission d'annoncer conformément aux Commandements de Notre Seigneur mais aussi d'après le bon sens le plus élémentaire (car la vérité catholique, c'est la foi et la raison), qu'il est juste et bon de n'avoir des relations sexuelles que dans le cadre du mariage et de s'abstenir en dehors de cette institution, est une abomination. C'est comme si l'on disait à un soldat que l'on enverrait au front, qu'il aurait plus de chance d'échapper au feu de l'ennemi en se trouvant au front, en première ligne, protégé par un gilet pare-balles, qu'en restant derrière les lignes et sans ce même gilet. Dans le cas du sida, c'est la même chose : c'est en évitant une vie sexuelle déréglée et immorale qu'on a le plus de chances de ne pas l'attraper, et non pas en la pratiquant avec une protection qui est faillible ; car oui, le préservatif n'est pas infaillible et n'est qu'un pis-aller. L'Église catholique à travers Benoît XVI est donc la plus responsable quand elle affirme que l'amour dans le seul mariage est le meilleur moyen de lutter contre le sida, et que le préservatif n'est pas la solution ni un but en soi.

Évidemment, on aura bien compris, comme l'ont exprimé quelques trop rares voix françaises, religieuses et laïques, qu'il s'agit là encore d'une occasion de se venger bassement, facilement et sans débat intellectuel, d'un pape jugé par trop réactionnaire (terme qui n'a aucun sens au regard de l'Église qui représente une religion avec un dogme, pas une démocratie, et qui n'a donc ni gauche ni droite mais une vérité et une tradition), et qui est systématiquement épié par les médias, de façon très nette en France. Depuis ses propos sur le problème des rapports entre l'islam et la raison, plus encore depuis la levée de l'excommunication contre les évêques traditionalistes de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, Benoît XVI est littéralement craint par nos élites politiques et médiatiques parce qu'il se fait aujourd'hui la voix la plus subversive du monde occidental, conformément à la mission de l'Église qui est d'amener l'homme vers le Seigneur et le Bien en dérangeant ses mauvaises habitudes - combat qui sera de toute éternité, jusqu'au Jugement dernier. Et ce n'est rien de dire qu'il gêne les mauvaises habitudes de ce système, comme jadis Jean-Paul II l'a fait pour le bloc communiste de l'est : il gêne, il dérange parce qu'il est, comme tous les catholiques traditionnels, le reliquat d'un monde où la Vérité et le Bien comptaient encore, parce que l'Église a un fonctionnement monarchique où ce n'est pas la base qui définit les dogmes mais le Souverain Pontife et ses conseils en accord avec la tradition - comme jadis en France le pouvoir souverain était au roi qui gouvernait selon les lois fondamentales du royaume. Point de relativisme libéral, point de nécessité de calquer son discours sur un besoin électoraliste : le pape est celui qui guide le troupeau des fidèles vers le Seigneur et le salut de leurs âmes.

On comprend donc bien pourquoi, que ce soit pour le sujet du préservatif ou pour un autre (comme les Juifs servent d'alibi à la gauche "antiraciste" depuis des décennies), nos "élites" françaises, même quand elles se disent encore catholiques, ne digèrent pas le fait que Benoît XVI ne se soumette pas (comme elles !) à la rumeur du monde, à l'éphémère baromètre de l'opinion, aux bas instincts arrivistes et électoralistes, etc. Bref, qu'il ose encore dans cette mondialisation relativiste et consumériste où les droits de l'homme ont remplacé Dieu, proclamer la Vérité du Christ, œuvrer pour le Bien commun, soit pour le salut des âmes dans le domaine religieux ! Ces "élites" sont en train de se demander jusqu'où Benoît XVI est capable d'aller sur cette voie : oser mettre en doute la rationalité de l'islam, renouer avec les traditionalistes, et puis quelle suite, pourquoi ne pas, tant qu'on y est, dénoncer les contre-valeurs nihilistes qui sont à la base de la Révolution française et qui se sont exportées dans le monde entier pour son malheur (lire dans ce sens cette critique de l'idéologie du progrès) ? De cela beaucoup de nos hommes politiques ont peur, particulièrement ceux qui se disent catholiques, parce qu'ils savent très bien, malgré le fait qu'on dise de Benoît XVI qu'il est réactionnaire, qu'il est loin d'avoir déployé toute la force subversive de l'Eglise catholique telle qu'elle était avant la Révolution et jusqu'au XIXe siècle et qu'il reste dans une position encore diplomatique (avoir pu supporter le discours néo-bonapartiste et relativiste sur les religions de Nicolas Sarkozy lors de son voyage en France est une marque de profonde humilité, grande vertu chrétienne s'il en est).

La peur de ces hommes est qu'on leur demande un jour de choisir entre leur foi et la république en ce qu'elle a d'incompatible avec la première, parce qu'ils savent qu'ils ont déjà depuis longtemps choisi la seconde et qu'ils sont de fait excommuniés, en s'associant à la destruction de la cellule sociale de base qu'est la famille, à la promotion de l'avortement, à l'installation de l'islam en France, et j'en passe car on ne peut résumer deux siècles en quelques lignes. Ainsi, quand Alain Juppé ose, lui qui n'est en rien théologien, comme tous ses amis des médias, déclarer publiquement que "ce" pape (formulation ô combien méprisante !) commence à poser un problème, il ne croit pas si bien dire (mais c'est pour lui qu'est le problème), et il n'est pas la peine de se dire encore catholique comme Nadine Morano, secrétaire d'État à l'anti-famille, quand elle se dit choquée par le pape parce qu'il défend les valeurs que l'Église a toujours défendues. Comme je l'ai déjà rappelé, l'Église n'est pas une démocratie, le dogme catholique n'est pas une invention intellectuelle de l'homme, et les Révélations de Dieu et de Son fils Jésus Christ n'ont pas vocation à être décidées par une base, révoltée et schismatique en puissance qui plus est. Car la vérité est que ces catholiques qui se permettent de critiquer à tout va le pape, comme une partie du clergé français qui met en œuvre un néo-gallicanisme progressiste anti-papiste, jouent le jeu dangereux d'une attitude schismatique au cœur même de l'Église qui sent le protestantisme, pour ne pas dire pire. Si ces gens ne veulent plus assumer le fait que l'Église a pour mission de perpétuer une tradition conformément aux Commandements de Dieu et à l'enseignement du Christ pour le salut des âmes, et que cela n'a rien à voir et ne peut être soumis à la mondanité qu'est le relativisme de la démocratie et de l'opinion, eh bien qu'ils en tirent les conséquences : qu'ils quittent l'Église et arrêtent de se proclamer catholiques.

mercredi 25 mars 2009 | By: Mickaelus

L'étendard des lis


Jean Alaux, dit le Romain, Villars à la bataille de Denain - 24 juillet 1712


AIR à faire.


DES anciens preux on nous rend l'étendard,
Qui conduisit toujours à la victoire
Le beau Dunois, les Guesclin, les Bayard,
Du nom français l'ornement et la gloire.
Reportons-nous à ce temps révéré,
A ce beau temps de la chevalerie ;
Comme eux chantons le refrain adoré :
Vivent le roi, l'honneur et la patrie !

On vit jadis dans les plaines d'Ivri
De nos aïeux flotter cette bannière ;
Arques la vit lorsque le grand Henri
Vainquit ensemble et Mayenne et l'Ibère.
Plus près de nous ces mêmes étendards
Firent placer au temple de mémoire
Le grand Condé, les Turenne et Villars,
En leur montrant le chemin de la gloire.

Tous à l'amour, tous au sage LOUIS,
A nos Bourbons, à l'honneur, à nos belles,
Oui, nous jurons d'être à jamais soumis,
Jusqu'au tombeau de leur être fidèles.
De cet accord naîtront d'heureux succès ;
Un sort plus doux fera chérir la vie.
Chantons, amis, le refrain des Français :
Vivent le roi, l'honneur et la patrie !

Le Chansonnier du royaliste ou l'Ami des Bourbons (1815-1817)


Lire aussi :
Le drapeau de la France (politique)
Le drapeau blanc, par Henry de Saint-Léon (histoire)
Le drapeau blanc (littérature)

Le drapeau blanc


Émile Signol, Louis IX, dit Saint Louis, roi de France (1215-1270)


Air : Le cor retentit dans nos bois.

FRANÇAIS ! Français ! soyons unis,
Abjurons nos longues querelles ;
Des factions et des partis
Quittons les bannières cruelles.
Que l'antique étendard des lis
Sous son ombre enfin nous rallie ;
C'est le drapeau de saint Louis,
De l'honneur et de la patrie. bis.

Jadis, sans reproche et sans peur,
Nos aïeux, sous cette bannière,
Fidèles aux lois de l'honneur,
Des combats suivaient la carrière.
Soyons dignes d'être leurs fils :
Comme eux illustrons notre vie
Sous le drapeau de saint Louis,
De l'honneur et de la patrie. bis.

Voilà le drapeau de Henri,
Du vert galant, du diable à quatre.
Ah ! sous cet étendard chéri
Qui de nous ne voudrait combattre ?
Jurons, pour défendre ses fils,
D'immoler jusqu'à notre vie
Sous le drapeau de saint Louis,
De l'honneur et de la patrie. bis.

Le Chansonnier du royaliste ou l'Ami des Bourbons (1815-1817)
lundi 16 mars 2009 | By: Mickaelus

Tableaux de Louis XVIII, roi de France et de Navarre (1755-1824)




Jeunesse

François Hubert Drouais, le duc de Berry (futur Louis XVI, à droite)
et le comte de Provence (futur Louis XVIII, à gauche)

Louis Michel Van Loo, Louis XVIII,
alors comte de Provence (1755-1824)

Jean Martial Fredou, Louis-Stanislas Xavier,
comte de Provence (1755-1824)


François Hubert Drouais, Louis-Stanislas-Xavier,
comte de Provence (1755-1824)

Joseph Siffred Duplessis, Portrait du comte de Provence


Louis XVIII en costume de sacre

Joséphine de Gallemant, d'après Robert Lefevre,
Louis XVIII, roi de France et de Navarre (1755-1824)

Antoine Jean Baron Gros, Louis XVIII,
roi de France et de Navarre (1755-1824)

Antoine Jean Baron Gros, Portrait de Louis XVIII
en costume royal

Louis XVIII en costume de sacre


Paulin Jean-Baptiste Guérin, dit Paulin-Guérin,
Louis XVIII, roi de France et de Navarre (1755-1824)

François Baron Gérard, Louis XVIII
roi de France et de Navarre (1755-1824)

Jean Bruno Gassies, d'après François Baron
Gérard, Portrait de Louis XVIII


Divers


François Baron Gérard, Louis XVIII,
roi de France et de Navarre (1755-1824)

Antoine Jean Baron Gros, Adieux de Louis XVIII
quittant le palais des Tuileries. Nuit du 20 mars 1815

Louis Ducis, Louis XVIII assiste des Tuileries
au retour de l'armée d'Espagne. 2 décembre 1823

samedi 7 mars 2009 | By: Mickaelus

L'arrivée de Louis XVIII



L'arrivée de Louis XVIII,
ou
Le God save the king des Français.

Des Bourbons généreux,
Le retour en ces lieux,
Comble nos vœux.
Avec eux et par eux,
Ainsi que nos aïeux,
Soyons heureux !
Nos yeux sont éblouis,
Nos maux évanouis,
Nos cœurs épanouis,
Vive Louis !

Fils de Henri-le-Grand,
Sur nous, du haut du rang
Que Dieu te rend,
Jette un regard clément,
Et reçoit le serment
Du sentiment :
Vois tes jours embellis,
Tes ordres accomplis,
A jamais rétablis,
Vivent les lis !

La Paix calme les airs,
Et la terre et les mers ;
Plus de revers !
Les cieux sont entr'ouverts
Aux fraternels concerts
De l'univers.
Les peuples dont les lois
Garantissent les droits,
Chantent tous d'une voix,
Vivent les Rois !

Le Chansonnier royaliste ou l'Ami du Roi (1816)

La gifle de François Bayrou

Voilà un beau et franc geste qui nous laisse à voir un François Bayrou plus aimable et plus honorable que le président du Modem (et on peut se souvenir d'un livre écrit sur Henri IV il y a longtemps) : la franchise et la spontanéité ont parfois du bon. Quand on pense que l'"Europe" voudrait interdire la fessée !

mardi 3 mars 2009 | By: Mickaelus

Louis de Bonald nous parle des Croisades



DES CROISADES.


Vers les dernières années du Xe siècle, l'opinion s'était répandue dans la chrétienté que la fin du monde approchait ; et cette opinion, qui tenait en apparence à la révolution millénaire qui finissait, avait disposé les esprits à recevoir des impressions extraordinaires.

Dans ces circonstances, les Turcomans, vainqueurs des Sarrasins, envahirent les lieux honorés par la vie et la mort du divin Fondateur de la religion chrétienne : les Chrétiens, qui les habitaient, furent surtout l'objet de la fureur et des outrages de ces peuples barbares et voluptueux qu'échauffait le zèle naissant d'une religion licencieuse et guerrière.

Les voyageurs qui revenaient de la Palestine, dévotion commune dans ce siècle et conforme aux mœurs du temps, enflammaient par leurs récits la compassion des peuples. On n'écoutait pas alors avec une stérile curiosité le récit des malheurs que des hommes, que des frères, membres de la même société religieuse et de la grande société civile, souffraient sur une terre barbare. L'esprit n'opposait pas ses froides et fausses combinaisons aux élans sublimes de l'amour du prochain, aux vues profondes d'une vaste et saine politique ; et lorsqu'il fallait maintenir l'exemple des grandes vertus qui conservent les sociétés, on ne calculait pas les hommes, encore moins l'argent qu'il pouvait en coûter. Un homme (la nature les produit où et quand ils sont nécessaires), un homme pouvoir, c'est-à-dire embrasé de l'amour de ses semblables, entreprend seul de venger sur les infidèles le sang et l'honneur des Chrétiens. Il fait parler la religion, et la religion donne à cette entreprise ce grand caractère qu'elle communique à tous les événements dont elle est le principe. Ce n'est pas un roi et un peuple, ce sont tous les rois et tous les peuples, c'est l'Europe entière qui s'arrache de ses fondements, pour tomber sur l'Asie. L'objet était saint, il fut défiguré par les passions des hommes et l'ambition médita des conquêtes dans ces mêmes lieux qui ne devaient rappeler aux Chrétiens que les humiliations de leur Dieu. Le désir de visiter les saints lieux, dévotion en usage dans un temps où la foi, dépourvue des connaissances qui auraient pu la nourrir, avait plus besoin d'être soutenue par des objets sensibles, entraîna sur les pas des croisés une foule immense qui affama l'armée par ses besoins, et déshonora l'entreprise par ses désordres. La religion inspira les motifs, et ils furent dignes d'elle : les hommes y mêlèrent leurs passions, la société civile en recueillit les fruits car la religion fait servir les passions des hommes au perfectionnement de la société.

Des guerres intestines et continuelles, que l'ardeur du pillage et la soif de la vengeance entretenaient entre les différents pouvoirs qui s'étaient élevés au sein de la société, et qui avaient changé tous les châteaux en forteresses, et tous les cultivateurs en soldats, auraient ramené l'Europe à l'état de barbarie. Une guerre générale, entreprise pour la défense de la religion et de l'humanité opprimées, éteignit cette ardeur insensée. L'Europe changea de face ; et l'on peut dater de cette époque le développement de la constitution politique et religieuse des sociétés, le perfectionnement de leur administration, l'établissement de la marine, et les progrès du commerce. Un autre effet des croisades, selon l'abbé Fleury, fut de mettre pour toujours l'Italie à couvert des insultes des Sarrasins, et de les affaiblir en Espagne, où leur puissance en effet a toujours diminué depuis cette époque. Cette noblesse, essentiellement conservatrice de la société politique, tant qu'elle n'est que force, mais destructive de la société constituée dès qu'elle est pouvoir, devint docile et polie, sans cesser d'être brave. Les croisades furent l'origine de la chevalerie, de cette religion de l'honneur, qui produisit des vertus si héroïques et si naïves, et des hommes si francs et si courageux ; institution que les peuples ne virent qu'avec respect et dont les écrivains du temps ne parlèrent qu'avec enthousiasme.

Ainsi la volonté générale conservatrice de la société civile guérit alors l'Europe de la fureur des combats, par les calamités d'une guerre générale ; comme elle veut aujourd'hui la guérir de la fureur de philosopher, par les effets déplorables d'un philosophisme universel. Et sans doute, dans les temps à venir, on pourra appliquer à l'Europe philosophe ce que les historiens disent de l'Europe guerroyante : Encore quelques années de philosophie, et c'était fait de l'Europe.

Louis de Bonald, Théorie du pouvoir politique et religieux dans la société civile, démontrée par le raisonnement et par l'histoire (1796), dans Œuvres complètes de M. de Bonald, tome I


Lire aussi : Chateaubriand nous parle des Croisades